Simultanément au Sommet arabe de Damas le Secrétaire d’Etat américaine a effectué une visite au Moyen-Orient pour une deuxième fois en l’espace de 3 mois. Des rencontres avec le Président de l’Autorité autonome Mahmoud Abbas et le Roi Abdallah II de Jordanie sont à l’agenda de cette visite.
La diplomatie moyen-orientale de la Maison Blanche s’est clairement activée parait-il dans ces derniers mois du mandat Bush. Il y a juste quelques jours le Vice-président américain Dick Cheney était de retour d’une tournée moyen-orientale.
D’autre part loin d’aboutir à des résultats efficaces pour régler la crise palestinienne la conférence automnale d’Annapolis semble en avoir encore rajouté aux problèmes dans les territoires occupés.
En fait les 8 années de présidence de George W. Bush surtout sa politique d’appui inconditionnel au régime sioniste ont compromis toutes les chances de paix dans la région.
Avant même que ne commence le sommet arabe de Damas les Etats-Unis avaient tenté de persuader les pays arabes de la région de retirer le dossier palestinien de leur ordre du jour et cela pour isoler davantage la Syrie et empêcher ce pays de devenir une tribune pour traiter du conflit arabo-israélien. Cette question aurait été d’ailleurs l’un des objectifs de la récente tournée moyen-orientale de Dick Cheney.
Depuis la prétendue conférence d’Annapolis sur la paix au Moyen-Orient on est témoin d’un déchaînement de la politique israélienne de carnage d’occupation et de colonisation des territoires occupés. De nouvelles localités à population juive viennent d’être construites alors que le blocus et le massacre des Palestiniens font rage à Gaza. Au Liban aussi la crise politique persiste à cause des tergiversations américaines.
D’un côté la politique d’isolement de la Syrie n’a pas porté les résultats auxquels attendaient les Etats-Unis et de l’autre la nouvelle vague de violences en Irak et le renforcement des courants anti-sioniste dans la région ont tiré la sonnette d’alarme pour la politique moyen-orientale de la Maison Blanche.
C’est dans une telle condition que la Secrétaire d’Etat américaine a pris la route pour le Moyen-Orient pour peut-être dicter aux dirigeants arabes de la région les politiques désuètes de la Maison Blanche et leur faire rappeler bien sûr l’appui inconditionnel de Washington à Israël.
Source : IRIB
