Le vice-Président américain Dick Cheney poursuit sa tournée au Moyen-Orient pour s’entretenir avec les dirigeants des pays arabes et du régime sioniste. Il a quitté samedi soir Riyad la capitale du royaume saoudien pour la Palestine occupée.
Au menu des discussions de Dick Cheney avec les dirigeants des pays du Moyen-Orient figurent des dossiers importants dont les dernières évolutions politiques de la région la situation actuelle du marché international du pétrole la situation de l’Irak des territoires palestiniens du Liban et le dossier nucléaire civil de la République Islamique d’Iran (RII).
Sur tous ces dossiers le vice-Président Dick Cheney a essayé de convaincre les dirigeants des pays arabes de s’aligner sur la position de Washington.
Cependant les observateurs indépendants estiment que la tournée régionale de Dick Cheney peu de temps après celle du Président George W. Bush témoigne des vives inquiétudes de la Maison Blanche en ce qui concerne les évolutions de la région qui semblent bel et bien avoir échappé à la superpuissance américaine pendant les derniers mois du mandat du Président Bush.
Quant au pétrole Dick Cheney a demandé au roi Abdallah II d’Arabie saoudite d’augmenter la production de pétrole de son pays demande à laquelle Riyad n’a pas donné de réponse précise.
Par ailleurs le vice-Président américain a essayé de nouveau de créer une alliance régionale pour contenir la puissance et l’influence de la RII dans la région du Moyen-Orient et du golfe Persique. Mais il semblerait qu’il n’ait pas réussi à convaincre les dirigeants des pays arabes de prendre position à l’encontre de leur voisin iranien.
Et enfin à l’approche du Sommet de la Ligue arabe qui devra avoir lieu les 29 et 30 mars à Damas les Etats-Unis souhaitent convaincre leurs alliés arabes d’isoler la Syrie et de demander à Damas de modifier sa position vis-à-vis des évolutions politiques du Liban.
En tout état de cause les analystes estiment que tant que les Etats-Unis n’auront pas changé d’attitude à l’égard du régime sioniste il sera difficile d’imaginer un changement politique majeur dans l’ensemble de la région. Par conséquent les Etats-Unis devront s’attendre à un éloignement accru des capitales arabes de la diplomatie américaine.
Source : IRIB
