Gaza – CPI
Le bureau des médias gouvernementaux a renouvelé son avertissement concernant l’aggravation rapide et effrayante de la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza, alors que l’occupation israélienne continue de maintenir un blocus étouffant, fermant complètement les points de passage et empêchant l’entrée de denrées alimentaires et d’aides humanitaires depuis 55 jours. Cela a conduit à une famine généralisée, mettant en danger la vie de plus de 2,4 millions de personnes, qui font face à la menace de mourir de faim.
Dans un communiqué publié vendredi, le bureau a indiqué que la famine n’est plus une simple menace, mais est devenue une réalité amère. 52 personnes sont mortes à cause de la faim et de la malnutrition, dont 50 enfants, dans ce qui est l’une des formes les plus horribles de meurtre collectif lent. Plus de 60 000 enfants souffrent de malnutrition sévère, et plus d’un million d’enfants souffrent de faim quotidienne, ce qui a conduit à un affaiblissement physique et les met dans une situation de grave danger. Des milliers de familles palestiniennes ont été forcées de faire face à la mort par faim, incapables de fournir même un repas par jour à leurs enfants.
Le communiqué a également précisé que l’infrastructure de Gaza a entamé une phase de dégradation totale, avec 38 hôpitaux hors service, soit à cause des bombardements israéliens, soit par incendie ou destruction directe.
Selon le communiqué, plus de 90% des stations de traitement et de purification de l’eau ont cessé de fonctionner à cause du manque de carburant et des destructions systématiques menées par l’occupation israélienne dans le cadre d’une stratégie de destruction délibérée. De plus, tous les boulangeries de Gaza ont été fermées en raison du manque de farine et de carburant, tandis que l’occupation israélienne refuse d’autoriser l’entrée de chargements d’aides humanitaires depuis 55 jours.
Il a souligné que ce qui se passe à Gaza est un crime de génocide, documenté en audio et en vidéo, sous les yeux du monde entier, alors que la communauté internationale reste immobile.
Le bureau a condamné fermement le crime de famine systématique commis par l’occupation israélienne, ainsi que le silence complice de la communauté internationale sur ce crime odieux, qui est qualifié par le droit international de crime contre l’humanité.
Il a tenu Israël entièrement responsable de ce crime, ainsi que les pays qui lui fournissent un soutien politique et militaire, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, qui sont accusés de complicité active dans les crimes israéliens contre l’humanité.
Il a exigé l’ouverture immédiate d’un corridor humanitaire pour sauver la vie de plus de 2,4 millions de Palestiniens à Gaza, avant qu’il ne soit trop tard.
Il a également appelé à la création de comités internationaux indépendants pour enquêter sur le crime de famine et de meurtre lent perpétré par l’occupation israélienne à Gaza.
Il a réitéré la nécessité d’une intervention internationale urgente pour mettre fin à la politique de famine systématique et annuler le blocus injuste et illégal imposé sur Gaza depuis 18 ans.
Enfin, il a lancé un appel à toutes les consciences humaines dans le monde pour qu’elles agissent immédiatement, alors que les enfants de Gaza meurent de faim sous les yeux du monde, tandis que les mères fouillent dans les décombres pour trouver des miettes de nourriture pour leurs enfants, et que les malades sont en train de mourir dans des hôpitaux sans médicaments, sans électricité, sans eau et sans carburant.
Il a conclu :
« Nous lançons cet appel avant la grande catastrophe. Le temps presse, et tout retard dans la réponse sera considéré comme une complicité manifeste et une participation effective à ce crime, une tache de honte qui ne pourra être effacée de l’histoire et de l’humanité. »