Wed 30-April-2025

De nouvelles frappes aériennes américaines ciblent 3 gouvernorats du nord du Yémen

samedi 19-avril-2025



Sanaa – CPI

Des avions américains ont lancé, vendredi soir, de nouvelles frappes aériennes sur le Yémen, ciblant la capitale, Sanaa, ainsi que les gouvernorats du nord d’Al-Jawf et de Saada, selon le groupe yéménite Ansar Allah. Ces événements surviennent après que des frappes aériennes ont coûté la vie à 80 Yéménites.

Les médias yéménites ont rapporté que des avions américains ont effectué plusieurs frappes aériennes sur la zone d’Al-Hafa dans le district d’Al-Sab’een dans le centre de Sanaa, et 6 autres frappes aériennes sur le district de Bani Hashish à Sanaa.

Plus tard, la chaîne Al Massira, affiliée à Ansar Allah, a rapporté que 4 frappes aériennes américaines ont ciblé les districts de Bart al-Anan et Khab wa al-Sha’af dans le gouvernorat d’Al Jawf, et 3 frappes aériennes ont ciblé le gouvernorat de Saada, le bastion des Houthis.

La chaîne n’a pas précisé les cibles visées par l’attentat, ni si celui-ci a fait des victimes.

Cela survient un jour après les frappes aériennes américaines sur le port de Ras Issa, dans la province occidentale du Yémen, Hodeïda, jeudi soir, tuant 80 personnes et en blessant 150 autres, dont des ouvriers du port, des employés et des ambulanciers qui se sont précipités à leur secours, selon un bilan préliminaire fourni par les autorités houthies.

Le président américain Donald Trump a ordonné le lancement de la campagne contre le groupe Ansar Allah le 15 mars. Pour « les forcer à cesser de menacer la navigation dans la mer Rouge et le golfe d’Aden, et à cesser d’attaquer Israël(entité usurpatrice sioniste) », et pour les menacer de « force mortelle » et « de les éliminer complètement ».

Les attaques du groupe « Ansar Allah » contre des navires commerciaux en mer Rouge ont déjà causé des pertes économiques mondiales, estimées à 200 milliards de dollars, en plus d’une augmentation significative des coûts d’assurance maritime. Cela a obligé de nombreuses compagnies maritimes à détourner leurs navires autour du Cap de Bonne- Espérance, augmentant considérablement les délais et les coûts.

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