Thu 1-May-2025

Les médias des prisonniers : le leader Mohammed al-Natsha fait l’objet d’une tentative d’assassinat dans les prisons de l’occupation

vendredi 18-avril-2025

CPI

Le Bureau des Médias des Prisonniers a tenu l’occupation sioniste entièrement responsable de la vie du prisonnier leader Mohammed Jamal al-Natsha, surnommé « Abu Hamam », qui est victime d’une tentative d’assassinat et de meurtre délibéré dans les prisons israéliennes, dans un crime abominable qui s’ajoute au dossier long de violations des droits des prisonniers.

Dans un communiqué publié vendredi, le bureau a précisé que le cheikh et député Mohammed al-Natsha est l’une des figures les plus emblématiques du mouvement des prisonniers, membre du Conseil législatif palestinien, ayant passé plus de 23 ans dans les prisons de l’occupation, dont la majeure partie en détention administrative. Cependant, son arrestation actuelle est la plus dure et la plus dangereuse, en raison de la torture brutale subie et de la tentative d’assassinat évidente.

Le bureau a indiqué qu’après son arrestation, al-Natsha a été transféré à la prison d’Ofer, puis à l’hôpital « Hadassah » dans un état de santé critique, en raison de l’interrogatoire brutal qui ne respectait aucune limite, et qui a provoqué un saignement cérébral, une insuffisance rénale et une perte de connaissance totale. Il a ensuite été transféré à l’hôpital de la prison de Ramle, où il se trouve dans un état de choc, ce qui témoigne de l’ampleur de la torture subie.

Il a été souligné que les informations obtenues confirment que le prisonnier al-Natsha était en bonne santé avant son arrestation, et qu’il ne souffrait d’aucune maladie, ce qui indique clairement que ses blessures sont le résultat de la torture sauvage subie dans les cellules d’interrogatoire, dans une tentative d’assassinat lente et délibérée.

Le bureau a précisé que ce que subit le leader al-Natsha constitue un crime complet qui nécessite une enquête internationale et des poursuites judiciaires contre l’occupation. Il a averti que le silence continu face à ce crime encouragera l’occupation à poursuivre sa politique de liquidation physique des prisonniers.

Le bureau a appelé les organisations des droits humains et internationales, en particulier le Comité International de la Croix-Rouge, à intervenir immédiatement pour examiner son état de santé, permettre à ses avocats de lui rendre visite, lui fournir les soins médicaux nécessaires et œuvrer activement pour sauver sa vie avant qu’il ne soit trop tard.

Médias des Prisonniers : Détérioration grave de l’état de santé du leader prisonnier Mohammed al-Natsha

Plus tôt, le Bureau des Médias des Prisonniers a confirmé que l’état de santé du leader prisonnier Mohammed Jamal al-Natsha, de Hébron, se détériorait gravement après avoir été transféré à l’hôpital, où il souffrait de saignements internes, d’une insuffisance rénale et était tombé dans le coma.

Les Médias des Prisonniers ont rapporté que l’épouse du leader al-Natsha a confirmé que son mari était hospitalisé dans les hôpitaux israéliens après avoir été violemment agressé pendant sa période d’interrogatoire, et que les autorités israéliennes portaient la responsabilité totale de sa vie et de sa sécurité.

Le leader al-Natsha, âgé de 65 ans, a passé plus de 20 ans dans les prisons israéliennes, dont plus de 9 ans en détention administrative sans accusation ni procès. Il est considéré comme l’une des figures de proue du mouvement Hamas en Cisjordanie, et faisait partie des centaines de leaders de Hamas et du Jihad islamique qui ont été expulsés vers Marj al-Zuhur, au sud du Liban, dans les années 1990.

Al-Natsha a été arrêté à plusieurs reprises depuis le déclenchement de l’Intifada des pierres en 1987, son premier arrestation ayant eu lieu le 10 octobre 1988, et il a été libéré en 1990. Il a également été arrêté par les services de sécurité de l’Autorité palestinienne entre 1996 et 2001, avant d’être assigné à résidence à son domicile. Puis, lors de l’opération « Mur protecteur » menée par l’armée israélienne en Cisjordanie, il a été arrêté à nouveau et condamné à une peine de 8 ans et demi, dont 4 ans passés en isolement.

Malgré sa présence dans les prisons israéliennes, al-Natsha a été candidat pour la liste de Hamas aux élections législatives de 2006. Après sa libération, les autorités israéliennes ont imposé des restrictions sur ses déplacements, lui et son épouse étant interdits de sortir de la Palestine, et les campagnes d’arrestations contre lui ont continué, avec des périodes d’isolement de 4 ans consécutifs. Il a également été placé en détention administrative à plusieurs reprises, notamment en janvier 2013 pour une période de 3 ans jusqu’en février 2016, puis à nouveau en septembre 2016 jusqu’en mars 2017, et encore en décembre 2019 pour 10 mois.

Les arrestations répétées et les mauvaises conditions de détention ont gravement affecté sa santé, et il souffre de problèmes respiratoires graves et d’insuffisance rénale, ce qui augmente les inquiétudes de sa famille après l’agression subie lors de l’interrogatoire, en particulier en raison de son coma et des signes cliniques menaçant sa vie.

La famille a demandé aux organisations de droits humains et humanitaires d’intervenir d’urgence pour sauver la vie du cheikh al-Natsha, et de faire pression sur l’occupation pour lui fournir immédiatement les soins nécessaires en raison de l’état critique de sa santé, avertissant que ce qu’il subit constitue un crime délibéré mené lentement contre un prisonnier malade et âgé, en violation flagrante de toutes les lois et normes humanitaires et internationales.

Ces pratiques s’inscrivent dans une série de violations systématiques et sans précédent subies par les prisonniers palestiniens, sans égard à leur état de santé ou à leur âge, où les outils de la torture ne font pas de distinction entre les personnes âgées, les malades et les jeunes, ce qui constitue un dépassement flagrant de toutes les lois et normes humanitaires et internationales.

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