Budapest – CPI
La Hongrie a accueilli le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en annonçant son retrait de la Cour pénale internationale (CPI) afin d’éviter l’exécution du mandat d’arrêt émis contre lui par la cour.
Le jour après l’arrivée de Netanyahu à Budapest, Gergely Gulyás, directeur du bureau du Premier ministre Viktor Orbán, a annoncé dans un message publié sur Facebook que « la Hongrie quitte la Cour pénale internationale. Le gouvernement entamera les démarches de retrait conformément au cadre juridique international en vigueur ».
La Cour pénale internationale a rappelé que la Hongrie reste « tenue de coopérer » concernant le mandat d’arrêt qu’elle a émis à l’encontre de Benjamin Netanyahu.
Le porte-parole de la Cour, Fadi Abdullah, a déclaré aux journalistes : « La Cour rappelle que la Hongrie reste obligée de coopérer avec la Cour pénale internationale ».
Netanyahu est arrivé dans la nuit à l’aéroport de Budapest, marquant son premier voyage en Europe depuis que la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre lui. À son arrivée, il a été accueilli sur le tarmac par le ministre de la Défense hongrois, Kristóf Zalay-Bobrovniczky.
Pendant sa visite, Netanyahu aura des entretiens avec son homologue hongrois et d’autres responsables, avant de retourner en Israël le 6 avril.
Cette visite a lieu malgré le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale en novembre dernier, qui concerne également son ancien ministre de la Sécurité, Yoav Gallant.