CPI
Le mouvement Hamas tient la communauté internationale et ses institutions responsables de leur inaction face à la crise alimentaire et à la politique de famine systématique imposée par l’Occupation « néonazie sioniste » contre la population civile de la bande de Gaza.
Dans un communiqué publié, mardi soir, Hamas a dénoncé la poursuite d’une politique de famine ciblant plus de 2 000 000 de Palestiniens dans la bande de Gaza. « Depuis le 2 mars, l’ennemi « terroriste sioniste » a intensifié son agression » la plus brutale », en fermant les points de passage et en empêchant l’entrée d’eau, de nourriture, de médicaments et de fournitures médicales », a-t-il indiqué.
Le mouvement a souligné que la fermeture totale des points de passage constitue un crime de guerre manifeste, perpétré de sang-froid au vu et au su du monde entier impliqué d’une part ou d’autre dans l’atrocité commise et ses crimes incessants de l’Occupation « fasciste sioniste.
Hamas a affirmé que « la famine est devenue une arme directe dans cette guerre brutale visant la vie, la dignité et la résilience du peuple palestinien », signalant l’arrêt total des boulangeries après l’épuisement complet des stocks de farine à Gaza.
Le mouvement a averti que l’enclave assiégé et brutalement dévastée est entrée dans une phase de famine, décrite comme l’une des pires catastrophes humanitaires de l’histoire moderne, et a dénoncé « l’ampleur destructive du génocide perpétuel par l’ennemi « nazi sioniste » en toute impunité ».
Hamas a souligné que le silence de la communauté internationale encourage cette entité usurpatrice « nazie sioniste » à poursuivre ses politiques de meurtre, de blocus et de famine, tout en lui tenant entièrement responsable de cette catastrophe humanitaire qui s’aggrave progressivement d’une manière effrayante et insupportable.
Tout en dénonçant l’inaction des instances internationales, le mouvement a appelé la nation arabe et islamique à assumer ses responsabilités et à agir d’urgence, pour sauver Gaza de la famine et de l’anéantissement.
Il a également exhorté les peuples libres du monde à se mobiliser immédiatement, pour briser le blocus et secourir plus de 2 000 000 de personnes, réclamant l’ouverture immédiate des points de passage et l’acheminement de l’eau, de la nourriture et des médicaments à la population piégée de l’enclave totalement assiégée.
