Beyrouth – CPI
Trois libanais ont été tuées et 4 autres blessés, tôt mardi matin, dans une frappe aérienne de l’Occupation « néonazie sioniste » qui a visé la banlieue sud de Beyrouth.
Le ministère libanais de la Santé a annoncé le martyre de trois Libanais, dont une femme, à la suite du bombardement d’un immeuble résidentiel.
L’Agence nationale de presse libanaise a rapporté que le raid, qui, selon Israël (entité occupante « néonazie sioniste »), visait un militant du Hezbollah, a touché les trois derniers étages d’un immeuble avec deux missiles.
Une vidéo diffusée par la chaîne de télévision Al-Manar du Hezbollah a montré des dégâts et une destruction partielle aux étages supérieurs d’un immeuble de plusieurs étages, dans la capitale libanaise.
L’armée de l’ennemi occupant « fasciste sioniste » et son service de sécurité Shin Bet ont déclaré dans un communiqué conjoint que son armée de l’air avait mené un raid dans la région de Dahiya, un bastion principal du Hezbollah, ciblant un agent du Hezbollah qui avait « récemment dirigé des agents du Hamas et les avait aidés à planifier une attaque terroriste majeure et imminente contre des civils israéliens », selon le communiqué.
La chaîne hébreu n° 14, proche du gouvernement usurpateur « nazi sioniste », a rapporté que les services de sécurité avaient reçu des informations confirmant que la cible de la frappe aérienne sur la banlieue sud de Beyrouth préparait une attaque contre un avion sioniste à Chypre.
Le Premier ministre libanais Nawaf Salam a déclaré que l’agression « brutale » sioniste sur la banlieue sud constitue une violation de la résolution 1701, qui affirme la souveraineté du Liban. Il a ajouté que l’agression contre les banlieues constitue une violation des accords de cessation des hostilités.
Cependant, le président libanais Joseph Aoun a déclaré que le raid sioniste sur la banlieue sud était un sérieux avertissement d’intentions préméditées contre le Liban.
Il a ajouté que la persistance de l’Occupation « sioniste » dans son agression « nécessite la mobilisation des amis du Liban, en soutien à notre droit à la pleine souveraineté ».
L’attaque a eu lieu quelques jours seulement, après une précédente frappe d’Occupation « criminelle sioniste » sur la banlieue sud de la capitale libanaise, et le Hezbollah n’a pas encore publié de déclaration à cet égard.
De plus en plus d’indices montrent récemment que le cessez-le-feu négocié par les États-Unis est fragile.
Israël (entité occupante sioniste) a reporté le retrait promis de ses forces, en janvier dernier, et elle a annoncé en mars précédent avoir intercepté des missiles tirés depuis le Liban, ce qui l’a incité à bombarder des cibles dans la banlieue sud de Beyrouth et dans le sud du Liban.
Le Hezbollah a nié toute implication dans les tirs de roquettes, et son secrétaire général, Naim Qassem, a déclaré que le parti ne pouvait accepter une équation dans laquelle Israël (entité usurpatrice) viole le Liban, et a appelé à la fin de son agression.
