Gaza – CPI
Aujourd’hui, mardi, le tribunal central de Beersheba des autorités d’Occupation « néonazie sioniste » a rendu une décision confirmant le renouvellement de la détention du Dr Houssam Idris Amer Abou Safia, âgé de 52 ans, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, pendant une période de 6 mois, sur la base de la loi sur les combattants illégaux, selon les allégations sionistes
Selon le Centre Al Mezan pour les droits de l’homme, le procureur de l’Occupation « terroriste sioniste » a soumis un dossier confidentiel au tribunal lors de l’audience, affirmant qu’Abou Safia représente une menace pour la sécurité de l’État occupant. L’avocat du centre, agissant en tant qu’avocat d’Abou Safia, a plaidé son innocence, affirmant qu’il ne fournissait que des services médicaux et administratifs à l’hôpital Kamal Adwan. Il a demandé au procureur de lui fournir des documents d’enquête confidentiels, mais ce dernier a refusé et le tribunal l’accorde .
Le commandant de la région sud des forces armées d’Occupation avait émis un ordre, le 2/12/2025, pour transférer le Dr Abou Safia en détention sur la base de la loi sur les combattants illégaux (selon ses allégations) au lieu d’un procès régulier, qui exigeait la confirmation de son ordre de détention dans un délai de 45 jours, par le tribunal central de Beersheba, conformément à la loi sur les combattants illégaux.
Il est à noter que les autorités d’Occupation ont arrêté Abou Safia le 27/12/2024, de l’hôpital Kamal Adoun, au nord du gouvernorat de Gaza, ainsi que plusieurs travailleurs, médecins et citoyens. Elles lui ont également refusé le droit de recevoir la visite d’un avocat pendant une période de 47 jours.
Le Centre Al Mezan pour les droits de l’homme a affirmé que l’audience visant à confirmer la détention du Dr Abou Safia constituait une violation flagrante du droit à un procès équitable. Le tribunal et le procureur n’ont pas communiqué à Abou Safia et à l’avocat du Centre, les accusations portées contre lui ni les éléments d’enquête qui ont servi de base à l’accusation. Cela porte atteinte et viole le droit à la défense, qui est l’essence même et le pilier fondamental d’un procès équitable. Le fait de ne pas permettre à un avocat ou à son client de discuter des preuves retenues contre eux conduit inévitablement à une perte de la capacité de monter une défense,
En condamnant les mesures répressives imposés contre le Dr. Abou Safia, notamment la violation des règles de protection établies par le droit international concernant les travailleurs de la santé, en particulier le 2e Protocole annexé à la 4e Convention de Genève, le Centre Al-Mezan a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités juridiques et morales pour mettre fin à la guerre génocidaire qui continue de coûter la vie à des Palestiniens, dans la bande de Gaza et dans le reste des territoires palestiniens occupés.
Il a réitéré son appel à la libération immédiate du Dr Abou Safia, en veillant à ce que les prestataires de services médicaux et humanitaires ne soient pas soumis à du harcèlement, en activant les mécanismes de responsabilisation et en respectant les dispositions du droit international et les décisions rendues par la Cour internationale de justice, à cet égard.