Gaza – CPI
Les Brigades Al-Qassam, branche militaire du mouvement de résistance islamique Hamas, ont diffusé, lundi soir, une vidéo montrant deux prisonniers sionistes chez la résistance. Dans la vidéo, les deux prisonniers témoignent de leurs souffrances dues aux attaques menées par leur armée et de la situation difficile qu’ils ont vécue avant et après l’accord de cessez-le-feu.
Ils ont précisé que le mouvement Hamas ne leur avait pas demandé de sortir pour parler, mais que c’était un appel sincère exprimant leurs souffrances personnelles. Ils ont ajouté : « Nous avons supplié pour pouvoir sortir et partager ce que nous avons traversé, et nous espérons que notre gouvernement et nos concitoyens entendent notre voix. »
Dans la vidéo, les deux otages sionistes ont expliqué que la situation était extrêmement difficile avant l’entrée en vigueur de l’accord, car les passages étaient fermés, ils n’avaient pas de nourriture et il n’y avait aucun endroit sûr. Cependant, après l’ouverture des passages, les combattants du Hamas se sont occupés d’eux, leur fournissant de la nourriture et leur permettant de respirer normalement, bien que la dure frappe subie le 18 du mois actuel ait constitué une nouvelle défaite pour eux.
Ils ont souligné que les attaques de leur armée pourraient entraîner leur mort, insistant sur le fait que le gouvernement sioniste devrait cesser de bâillonner les voix et permettre aux autres prisonniers, qui étaient avec eux, de s’exprimer et d’expliquer ce qu’ils ont vécu durant cette période tragique.
L’un des prisonniers s’est adressé à un ancien prisonnier sioniste nommé Ohad, en lui disant : « Pourquoi ne leur dis-tu pas la vérité? Tu étais avec nous et tu as partagé notre souffrance. » Il a insisté sur la nécessité de parler de la situation difficile des prisonniers détenus à Gaza, car il était témoin des détails de leur souffrance pendant la mise en œuvre de l’accord et durant la guerre.
Dans la matinée du 18 mars dernier, le gouvernement d’Occupation « terroriste sioniste » a brusquement repris sa guerre de génocide contre la population civile de la bande de Gaza, en lançant des frappes aériennes violentes qui ont touché la majorité des zones du secteur assiégé et visé les habitants pendant le repas du Suhoor (avant le début du jeûne), marquant ainsi la plus grande violation de l’accord de cessez-le-feu conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, en janvier dernier.
