Ankara – CPI
Une délégation du mouvement Hamas, dirigée par Khalil al-Hayya, chef du mouvement dans la bande de Gaza, a rencontré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, dans la capitale Ankara.
Les discussions ont porté sur les derniers développements politiques et sur le terrain en Palestine occupée, notamment après la violation par l’Occupation « terroriste sioniste » des accords de trêve et la reprise de son agression génocidaire. La délégation a dénoncé les crimes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza, ainsi que la destruction par l’armée de l’Occupation de l’hôpital d’amitié turco-palestinien, seul établissement spécialisé dans le traitement du cancer.
Selon un communiqué du Hamas, publié samedi soir, les échanges ont également porté sur l’évolution des négociations en cours dans le cadre des propositions des médiateurs, y compris celle de l’envoyé américain Steve Wietoff.
La délégation a souligné l’intransigeance de Benyamin Netanyahou, qui a renié l’accord de cessez-le-feu et refuse de répondre aux efforts des médiateurs pour rétablir l’accord et entamer la 2e phase des négociations. Elle a également dénoncé la politique de famine imposée par Israël (entité occupante sioniste), qui empêche l’entrée des denrées alimentaires et des médicaments destinés aux habitants de Gaza.
La délégation du Hamas a insisté sur la nécessité d’imposer à l’ennemi occupant « néonazi sioniste » l’application de l’accord de cessez-le-feu, réaffirmant l’engagement de la résistance à respecter cet accord. Elle a également souligné sa pleine flexibilité pour parvenir à une trêve globale incluant un échange de prisonniers et un retrait total des forces armées d’Occupation de la bande de Gaza.
De son côté, Hakan Fidan a réaffirmé la position constante de la Turquie en soutien au peuple palestinien et son rejet de l’agression sioniste. Il a insisté sur la nécessité d’obliger Israël (Occupation ) à appliquer les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu, à reprendre l’acheminement de l’aide humanitaire et à entamer immédiatement la reconstruction des infrastructures détruites par l’offensive.
