Gaza – CPI
Le directeur de l’hôpital indonésien du nord de Gaza, le Dr Marwan Sultan, a déclaré que l’hôpital n’était plus en mesure de prendre en charge les morts et les blessés, après la reprise des bombardements par l’armée d’Occupation « néonazie sioniste ».
Il a ajouté que l’hôpital a reçu plus de 40 morts et 82 blessés, jeudi à l’aube, nécessitant une intervention chirurgicale et des soins intensifs indisponibles.
Il a expliqué à Al Jazeera que l’hôpital est toujours en phase de rénovation et qu’il essaie de sauver des vies autant que possible, mais il souffre d’un manque de personnel, ce qui a nécessité de diviser les travailleurs en trois équipes, pour travailler 24 heures sur 24.
Il a souligné que la majorité des patients ont dû être transférés à l’hôpital Al-Ahli, après que les forces armées d’Occupation « terroriste sioniste » ont détruit le scanner CT, les centrales à oxygène et les centrales électriques de l’hôpital.
Cependant, le transfert des blessés vers d’autres lieux comporte également des risques car l’ennemi occupant « fasciste sioniste » a complètement détruit la bande de Gaza et a repris les bombardements, mettant leur vie en danger dans tous les cas, selon Sultan.
Sultan a également souligné qu’empêcher l’entrée de l’aide médicale, des médicaments, de l’oxygène et du carburant mettait en danger la vie des patients et des blessés, car ils constituent l’épine dorsale du secteur de la santé, partout dans le monde.
Le bilan des morts dans la bande de Gaza s’est élevé à 710, au 3e jour de la reprise de la guerre de génocide sioniste, avec plus de 900 blessés, dont 70% étaient des enfants et des femmes, dont la plupart ont subi des blessures qualifiées de « graves », selon les données publiées par le ministère de la Santé.
