Ramallah – CPI
Des données officielles israéliennes ont révélé que le nombre de blessés dans l’armée d’occupation israélienne a atteint 78 000, avec une augmentation de 8 000 nouvelles blessures par rapport au dernier rapport officiel, et une hausse de 16 000 blessés depuis le début de la guerre contre Gaza.
Les données ont indiqué que 51 % des blessés de l’armée israélienne ont moins de 30 ans, et que la majorité des blessés récents sont des soldats de réserve, avec des prévisions de hausse du nombre de blessés souffrant de troubles post-traumatiques.
Une représentante du ministère de la Défense israélien a indiqué, lors d’une session spéciale de la commission des travailleurs étrangers à la Knesset, que 10 % des blessés souffrent de blessures modérées à graves, et que 6 363 blessés nécessitent un suivi médical permanent, parmi lesquels 486 sont des blessés de guerre.
Elle a ajouté que le gouvernement israélien a ajouté 400 nouveaux psychologues pour traiter les personnes souffrant de troubles psychologiques.
Le ministère de la Défense israélien a expliqué que le budget alloué aux soins des blessés a augmenté de 72 % depuis 2020, atteignant 841 millions de shekels en 2024, contre 492 millions de shekels précédemment.
Elle a ajouté : « Un déclin a été observé dans le nombre de blessés dépendant de l’accompagnement des travailleurs étrangers. »
Face à ces développements, l’inquiétude au sein de l’état-major israélien grandit en raison du manque de main-d’œuvre, particulièrement avec la baisse du nombre de soldats qui reprennent leur service après la guerre, en plus des crises psychologiques rencontrées par de nombreux soldats.
Le journal « Yedioth Ahronoth » a révélé l’« inquiétude » de l’état-major israélien et du nouveau chef d’état-major, Eyal Zamer, concernant la pénurie de main-d’œuvre dans l’armée d’occupation.
Le journal a décrit la gestion de cette question par le niveau politique israélien comme étant « indifférente ».
Il a également noté que « l’une des omissions flagrantes » révélées par les enquêtes concernant les événements du 7 octobre est la décision prise par l’état-major il y a environ cinq ans de réduire de moitié le nombre de soldats lors des week-ends.
