Gaza – CPI
Un Palestinien a été tué et d’autres ont été blessés dans un bombardement sioniste qui a visé un rassemblement de citoyens, à l’est de la ville de Gaza, dans une nouvelle violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu.
Des sources locales ont rapporté qu’un drone a bombardé un groupe de citoyens qui se trouvaient dans l’une des rues du quartier de Shuja’iyya.
D’autre part, un incendie s’est déclaré dans un appartement résidentiel près du rond-point d’Al-Saqa, à l’ouest de la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, après que les forces armées d’Occupation « fasciste sioniste » ont tiré un obus d’artillerie, sans qu’aucun blessé n’ait été enregistré.
Le bombardement du quartier de Shuja’iyya intervient, moins de 24 heures, après qu’un groupe de citoyens a été blessé dans une frappe aérienne similaire qui les visait dans la ville de Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza.
Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, le 19 janvier, l’armée d’Occupation « néonazie sioniste » a commis plus de 962 violations de l’accord, faisant 98 martyrs et 490 blessés, en plus des bombardements aériens, du nivellement des terres, des démolitions de maisons et des incursions de chars.
La 1e phase de l’accord de cessez-le-feu a pris fin, samedi soir dernier, tandis que les négociations pour la 2e phase devaient commencer le 16e jour de la première phase de l’accord, le 3 février.
Le gouvernement d’extrême droite sioniste a renié l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers avec le Hamas, en refusant de passer à sa 2e phase, car il veut prolonger la 1e phase de l’accord d’échange pour libérer un plus grand nombre possible de prisonniers sionistes, sans rien fournir, ni compléter les droits militaires et humanitaires imposés dans l’accord, au cours de la période écoulée.
En échange, le Hamas réitère, à plusieurs reprises, son engagement envers l’accord de cessez-le-feu et exige que le gouvernement de l’entité usurpatrice « néonazie sioniste » s’y engage. Il appelle les médiateurs à entamer immédiatement des négociations pour la 2e phase et considère la décision d’empêcher l’aide comme un « chantage bas, un crime de guerre et un coup flagrant contre l’accord ».
