Ramallah – CPI
Les organisations de défense des droits de l’homme ont annoncé aujourd’hui, jeudi, la mort du prisonnier Ali Ashour Ali Al-Batsh, originaire du camp de Jabalia, dans la prison du désert du Néguev, portant le nombre de martyrs parmi les prisonniers dans les prisons d’Occupation « néonazie sioniste », depuis le début de la guerre de génocide à 62 martyrs.
La Commission des affaires des prisonniers et le Club des prisonniers ont expliqué, dans un communiqué conjoint, que le détenu Al-Batsh est mort en martyr le 21 février 2025, à l’hôpital Soroka, quelques jours après son transfert de la prison du Néguev à l’hôpital, pour être ajouté à la liste des martyrs qui ont été tués à la suite des crimes systématiques pratiqués par le système pénitentiaire d’une manière sans précédent, depuis le début de la guerre de génocide, de sorte que la guerre contre les détenus constitue un autre aspect de l’extermination.
Ils ont souligné que le martyr Al-Batsh a été arrêté le 25 décembre 2023. Il est marié et père de 6 enfants.
Les deux institutions des droits de l’homme ont déclaré qu’Al-Batsh est le 4e détenu dont la mort a été annoncée dans un court laps de temps, portant le nombre de martyrs parmi les prisonniers et détenus dans les prisons de l’Occupation, depuis le début de la guerre de génocide à 62, les seuls que leurs identités sont connues, parmi eux 40 détenus de Gaza.
Ils ont souligné que ce nombre est le plus élevé de l’histoire, et que cette étape est l’étape la plus sanglante de l’histoire du mouvement des prisonniers depuis 1967, indiquant que le nombre de martyrs du mouvement des prisonniers dont les identités sont connues depuis 1967 s’est élevé à 299, tandis que des dizaines de martyrs détenus à Gaza font toujours l’objet des disparitions forcées.
La Commission et le Club ont indiqué qu’avec la mort d’Al-Batsh, le nombre de prisonniers martyrs dont les corps sont détenus s’élève à 71, dont 60 depuis le début de la guerre. Ils ont expliqué que la question de son martyre « constitue un nouveau crime dans le registre du système de brutalité sioniste, tenant l’ennemi occupant pleinement responsable de son meurtre ».