Gaza – CPI
Le porte-parole du mouvement « Hamas », Hazem Qassem, a confirmé que les menaces émises par le président américain Donald Trump contre le mouvement « complexifient » les questions liées à l’accord de cessez-le-feu et poussent le gouvernement d’occupation à devenir plus intransigeant.
Trump a publié, mercredi soir, sur sa plateforme « Truth Social », ce qu’il a appelé un « dernier avertissement » à « Hamas », menaçant de mettre fin au mouvement si tous les prisonniers israéliens n’étaient pas immédiatement libérés et si les corps des tués n’étaient pas restitués.
Qassem a déclaré dans des remarques médiatiques : « Il y a un accord qui a été signé, et Washington en a été le médiateur, qui comprend la libération de tous les prisonniers en trois phases. Hamas a respecté son engagement dans la première phase, tandis qu’Israël se soustrait à la deuxième phase. »
Qassem a affirmé que si Trump était réellement préoccupé par la libération des prisonniers israéliens, il devait faire pression sur le Premier ministre de l’occupation israélienne, Benjamin Netanyahu, pour commencer les négociations de la deuxième phase de l’accord de Gaza.
Il a ajouté : « Il est nécessaire que l’administration américaine fasse pression sur l’occupation pour entamer les négociations de la deuxième phase, comme prévu dans l’accord de cessez-le-feu. »
Qassem a averti que l’occupation israélienne pourrait exploiter les déclarations de Trump « pour intensifier le siège de Gaza et durcir sa politique de famine contre ses habitants. »
La première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza s’est terminée dans la matinée de dimanche dernier, sans que des négociations pour la deuxième phase n’aient débuté, alors qu’elles devaient commencer le 16e jour de la première phase de l’accord (le 3 février dernier).
Cependant, Netanyahu a entravé l’accord en demandant un prolongement de la première phase de l’échange de prisonniers pour libérer un maximum de prisonniers israéliens à Gaza, sans offrir de contrepartie ou de respecter les obligations imposées dans l’accord pendant cette période, ce que rejettent les factions palestiniennes, en particulier le mouvement « Hamas ».
