Gaza – CPI
La société d’électricité de Gaza a annoncé que les pertes initiales dans le secteur de la distribution d’électricité s’élèvent à environ 450 millions de dollars, en raison des importants dégâts subis par les réseaux électriques à la suite de la dernière guerre génocidaire « barbare » sioniste contre la population civile de la bande de Gaza.
Dans un communiqué, dont notre CPI a reçu une copie, la société a souligné que la reconstruction et la réhabilitation du secteur nécessitent un financement urgent, ainsi que des efforts colossaux et du temps, notamment en raison du besoin crucial en matériaux et équipements de maintenance pour reprendre la fourniture d’électricité aux installations vitales du secteur assiégé et brutalement dévasté.
La société a indiqué qu’elle n’a reçu aucun des matériaux qu’elle avait annoncés, ce qui représente un défi majeur pour ses équipes techniques dans la fourniture d’électricité aux infrastructures essentielles.
Elle a précisé qu’elle dispose d’un plan de réponse en trois phases : la première couvre 60 jours d’urgence, suivie d’un plan de 6 mois, puis d’un plan global de 3 ans, axé sur la réhabilitation progressive des réseaux.
Elle a également mentionné la perte de 50 de ses employés, dont des ingénieurs et des techniciens, lors de l’agression barbare « néonazie sioniste » récente, mais a assuré qu’elle poursuivra ses efforts pour reconstruire ce qui a été détruit.
La société a indiqué que plus de 80 % de ses véhicules ont été entièrement détruits, ce qui crée un besoin urgent de machinerie lourde et de pelleteuses pour effectuer les travaux de maintenance.
Elle a appelé la communauté internationale à intervenir de toute urgence, pour permettre l’entrée des matériaux nécessaires au secteur électrique, soulignant que cette intervention est essentielle pour soutenir les efforts de reconstruction et protéger la vie des 2 500 000 de citoyens souffrant de la crise énergétique à Gaza.
Le secteur de l’électricité à Gaza fait face à d’importants défis économiques, en raison de l’absence de soutien international et institutionnel, ce qui complique la modernisation des réseaux électriques et l’installation de systèmes d’énergie alternative. En outre, la hausse continue des prix des matériaux électriques alourdit la charge des petits projets qui tentaient de fournir des solutions durables en énergie renouvelable.
