Gaza-CPI
Dr. Mohammad Abu Salmiya, directeur de l’hôpital al-Shifa à Gaza, a assuré que 40% des malades de reins sont morts à cause du manque des moyens et des équipements dans les hôpitaux de la bande.
Abu Salmiya a précisé dans une déclaration à la presse dimanche que seulement trois lits pour les soins intensifs sont disponibles dans les hôpitaux au nord de la bande de Gaza alors que le nombre des appareils d’hémodialyse ne dépasse pas 20 appareils au moment où des centaines de milliers de déplacés sont retournés à leurs maisons au nord depuis l’annonce de cessez-le-feu.
La tragédie touche aussi un grand nombre de patients dans les services de soins intensifs et les bébés prématurés à cause du manque d’oxygène puisque la seule station de remplissage d’oxygène encore debout est à peine opérationnelle.
Abu Salmiya a considéré que les israéliens ont arrêté de tuer directement les palestiniens mais ils continuent de les tuer indirectement en entravent le protocole humanitaire conclu dans l’accord de cessez-le-feu.
De son côté, le ministère de santé dans la bande de Gaza a déclaré que les hôpitaux de la bande souffrent d’un manque affreux de l’oxygène notamment après la destruction de dix stations centrales de remplissage par l’armée d’occupation israélienne.
Il est à rappeler que les forces d’occupation israélienne ont détruit 34 hôpitaux, d’un total de 38 hôpitaux dans la bande de Gaz, alors que les quatre hôpitaux restants, partiellement touchés, fonctionnent d’une manière précaire faute de matériel et de personnel. Les raids de l’armée d’occupation ont mis hors services 80 centres médicaux, détruit 162 établissements sanitaires et 136 ambulances sans compter les morts, les blessés et les arrêtés parmi les cadres de la santé, ce qui explique la situation exsangue cadavérique de ce secteur et la nécessité d’intervenir en urgence pour sauver la vie des milliers de malades et de blessés à Gaza.
