Gaza – CPI
Des sources politiques ont évoqué les caractéristiques de la vision égyptienne que le président égyptien Abdel Fattah el-Sisi va présenter à la Maison Blanche, après avoir obtenu le soutien arabe total à travers lequel il peut contrecarrer le plan de déplacement des habitants de Gaza annoncé par le président américain Donald Trump.
Le journal Al-Araby Al-Jadeed a cité des sources anonymes affirmant que Sissi avait reporté sa visite à Washington jusqu’après le sommet arabe d’urgence prévu au Caire, le 27 février, « afin que le président égyptien puisse aller rencontrer son homologue américain avec une vision qui bénéficie du soutien total du monde arabe, en réponse au plan de déplacement ».
Les sources ont révélé que le plan égyptien repose principalement sur la formation d’un comité palestinien sous la supervision de l’Autorité nationale palestinienne, sans la participation du Hamas, et que ce comité assumera la responsabilité de la reconstruction de la bande de Gaza.
Selon la vision non annoncée jusqu’à présent, les entreprises égyptiennes, avec d’autres sociétés, devraient entreprendre la mise en œuvre de projets de reconstruction, avec la possibilité de fournir des forces arabes ou internationales pour sécuriser le travail de ces entreprises.
Les sources ont déclaré : « Cependant, ces visions ont été rejetées par Israël(entité occupante « néonazie sionsite ») lors des négociations avec la partie égyptienne, car Tel-Aviv adhère à d’autres options qui sont conformes à sa vision de la sécurité de la région.
Selon les sources, la question de la présence de forces arabes ou internationales à Gaza représente un point de discorde sensible, car certains pays rejettent toute implication militaire directe dans la bande, tandis que toute force qui y entrerait pourrait confronter à une résistance interne.
Il a ajouté : « De plus, le processus de reconstruction interférera inévitablement avec les tunnels et les infrastructures de la résistance palestinienne, ce qui peut poser des problèmes politiques et sécuritaires avec les factions armées, en plus de la possibilité qu’Israël (entité usurpatrice sioniste) rejette tout projet susceptible de réhabiliter les capacités de la résistance. »
Parallèlement, Reuters a cité trois sources de sécurité égyptiennes affirmant que la proposition égyptienne comprend la formation d’un comité palestinien pour gouverner la bande de Gaza, sans la participation du Hamas, la coopération internationale dans la reconstruction sans déplacer les Palestiniens, en plus d’évoluer vers une solution à deux États.
Une source gouvernementale arabe a déclaré que des représentants de l’Arabie saoudite, de l’Égypte, de la Jordanie, des Émirats arabes unis et des Palestiniens examineront et discuteront du plan à Riyad, avant de le présenter au sommet arabe prévu à la fin du mois.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a évoqué, jeudi dernier, le prochain sommet arabe en déclarant : « Pour l’instant, le seul plan est le plan Trump. Ils ne l’aiment pas, mais c’est le seul plan. » Donc s’ils ont un meilleur plan, c’est le moment de le présenter, a-t-il déclaré.
On parle du plan égyptien et de la recherche d’une position arabe unifiée, face au plan de Trump, qui a suscité de vaste condamnation internationale concernant le déplacement forcé des Palestiniens de leur territoire.
