CPI
Des manifestants se sont rassemblés dans le centre de Tel Aviv hier soir, allumant des feux près du ministère de la Défense israélien, pour exiger que le Premier ministre Benjamin Netanyahu poursuive les négociations sur l’accord de libération des prisonniers avec le Hamas, tout en mettant en question ses intentions concernant la conclusion de cet accord.
Les manifestants ont fermé la route principale de Begin dans les deux sens, brandissant des pancartes avec des slogans tels que « Libérez-les tous maintenant » et « Assez de guerre », et ont chanté des slogans comme « Le gouvernement israélien a saboté l’accord » et « Netanyahu a saboté l’accord ».
L’Association des familles des prisonniers palestiniens à Gaza a publié une déclaration appelant les pays médiateurs à intervenir immédiatement pour résoudre les différends avec le Hamas et reprendre la mise en œuvre de l’accord.
Cela intervient après que le porte-parole des Brigades al-Qassam, Abou Obeida, ait annoncé le report de la remise de la sixième vague de prisonniers, prévue pour samedi prochain, jusqu’à nouvel ordre, en raison du non-respect par Israël des termes de l’accord.
Le Hamas a accusé Israël de violations répétées et de retard dans l’application des protocoles humanitaires de l’accord. La chaîne israélienne a rapporté un mécontentement croissant parmi les médiateurs des négociations en raison du report par Israël des discussions sur la deuxième phase de l’accord.
Le 19 janvier, l’accord de cessez-le-feu et de libération des prisonniers entre le Hamas et Israël est entré en vigueur dans sa première phase, qui devait durer six semaines. Un accord a été conclu sous l’égide de médiateurs qataris, égyptiens et américains pour entamer des négociations indirectes sur la deuxième phase avant le 16 février.
Netanyahu devait tenir une réunion du cabinet de sécurité et présenter les conditions israéliennes pour les négociations de la deuxième phase, qui, selon le journal Maariv, incluent l’expulsion de la direction du Hamas de Gaza, le démantèlement de son aile militaire et le désarmement de ses membres.
En attendant, le ministre israélien a consulté les responsables de la défense, des affaires étrangères et des finances après la déclaration du Hamas, indiquant que l’armée israélienne prévoit un retrait de certaines zones de Gaza.
