Le Caire – CPI
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a exprimé sa désapprobation des déclarations faites par le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu dans les médias américains, les qualifiant de « déclarations trompeuses ».
Le ministère a déclaré dans un communiqué dimanche : « L’Égypte affirme que ces déclarations visent à dissimuler et à détourner l’attention des violations flagrantes commises par Israël (entité usurpatrice « néonazie sioniste ») contre les civils et de la destruction d’installations palestiniennes vitales, notamment des hôpitaux, des établissements d’enseignement, des centrales électriques et de l’eau potable, en plus de l’utilisation du siège et de la famine comme arme contre les civils. »
Il a exprimé le rejet total de l’Egypte de toute déclaration visant le déplacement du peuple palestinien vers l’Egypte, la Jordanie ou l’Arabie Saoudite, et a exprimé sa « solidarité avec le peuple courageux de Gaza qui s’accroche à sa terre, malgré toutes les horreurs auxquelles il est exposé, afin de défendre sa cause juste et légitime ».
Il a également souligné l’adhésion aux principes égyptiens et arabes établis, fondés sur le droit du peuple palestinien à établir son État sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem comme capitale.
Dans une interview à la chaîne américaine Fox News, Netanyahu a accusé l’Egypte d’empêcher les habitants de Gaza de quitter la bande de Gaza, et a déclaré : « Certains offraient des pots-de-vin aux gardes (au passage). « Les plus riches sont partis, mais ceux qui voulaient partir n’ont pas pu », a-t-il dit, ajoutant que les Palestiniens de Gaza devraient avoir la possibilité de s’installer ailleurs.
Netanyahu a prétendu que les Palestiniens de Gaza voulaient quitter la bande et a déclaré avoir reçu de nombreuses demandes de la part des Palestiniens pour quitter Gaza, avant même que la guerre n’éclate le 7 octobre 2023.
Avec le soutien américain, Israël (entité occupante sioniste) a commis un génocide « barbare », sans précédent, contre la population civile de la bande de Gaza, pendant 15 mois, massacrant environ 160 000 martyrs et blessés palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, et plus de 14 000 personnes disparues.
