Gaza – CPI
Des milliers de Palestiniens déplacés continuent de revenir dans le nord de la vallée de Gaza, via les routes de Rachid et Salah al-Din, pour le troisième jour consécutif, dans une atmosphère de joie et de détermination à faire échouer les projets de déplacement forcé.
Selon notre correspondant, des milliers de déplacés ont repris ce matin, mercredi, leur voyage de retour vers leurs zones résidentielles dans les gouvernorats de Gaza et du nord de Gaza.
Il a précisé que les citoyens transportaient un minimum de leurs affaires, dans un trajet difficile d’environ 7 kilomètres jusqu’à la ville de Gaza.
D’autres ont pu traverser avec leurs véhicules via la route de Salah al-Din, après que ces derniers aient été soumis à un contrôle, conformément à l’accord entre les factions de la résistance et l’occupation.
La municipalité de Gaza a annoncé la poursuite de ses efforts pour ouvrir les rues de la ville et enlever les débris afin de faciliter le retour des déplacés et la circulation des habitants.
De son côté, le bureau de presse gouvernemental à Gaza a déclaré que 80 % des déplacés étaient revenus dans le nord de la bande de Gaza au cours des deux derniers jours.
Le bureau a ajouté : « Nous avons averti les déplacés de retourner des risques liés aux restes des armées de l’occupation dans la région. »
Il a également souligné la poursuite des efforts pour fournir une aide humanitaire aux déplacés revenant dans le nord de la bande de Gaza, précisant que le nombre de tentes entrées dans la bande de Gaza ne suffisait pas pour couvrir les besoins.
Le bureau a indiqué qu’une grande quantité d’aide était encore bloquée aux frontières de Gaza, ajoutant : « Nous avons constaté une diminution du nombre de camions d’aide entrant, contrairement à ce qu’indique l’accord de cessez-le-feu. »
Il a également souligné qu’aucun matériel n’était entré dans la bande de Gaza pour aider à récupérer les corps des martyrs coincés sous les décombres.
Le 19 janvier dernier, un cessez-le-feu est entré en vigueur entre la résistance palestinienne et l’occupation israélienne, qui doit durer 42 jours dans sa première phase, au cours de laquelle des négociations auront lieu pour commencer les phases suivantes, sous la médiation de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis.