Gaza – CPI
Dans une nouvelle violation de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, des chars d’Occupation « néonazie sioniste » ont ouvert le feu, mardi matin, sur un certain nombre de personnes rentrant chez elles dans le quartier de Zeitoun, au sud de la ville de Gaza.
Des personnes déplacées qui sont revenues dans la ville de Gaza ont signalé que les forces armées d’Occupation « terroriste sioniste » ont ouvert le feu sur des citoyens alors qu’ils tentaient de rentrer chez eux, à proximité de l’école Khalil al-Nubani, au sud du quartier d’Al-Zeitoun dans la ville de Gaza.
Les forces armées d’Occupation « fasciste sioniste » ont également ouvert le feu vers les frontières nord-est de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.
Cependant, le Croissant-Rouge palestinien a annoncé avoir pu récupérer les corps décomposés de 10 martyrs à différents endroits de la rue Rashid, dans la bande de Gaza, hier, lundi.
De leur côté, des sources médicales ont rapporté que 250 personnes déplacées ont été admises, hier, à l’hôpital en raison de l’épuisement qu’elles ressentaient sur le chemin du retour vers le nord.
Elles ont souligné qu’elles mèneront une enquête sur les rassemblements de citoyens pour fournir des points médicaux, des centres de soins et installer des camps, notant que la capacité des hôpitaux est limitée, en particulier l’hôpital Al-Awda, qui a subi la destruction de 50% de sa capacité.
Hier, lundi, les personnes déplacées ont commencé à revenir du sud de la bande de Gaza vers le nord, à pied, depuis la rue côtière Rashid, après avoir passé les deux nuits précédentes en plein air et froid glacial dans les rues Rashid et Salah al-Din, en attendant que les forces armées d’Occupation « fasciste sioniste » les autorisent à rentrer chez eux, après les avoir forcés à partir et à migrer vers le sud pendant son « agression barbare ».
Entre le 7 octobre 2023 et le 19 janvier 2025, les forces armées d’Occupation « néonazie sioniste » ont lancé une agression génocidaire « barbare » contre la population civile de la bande de Gaza, qui a fait plus de 158 000 martyrs et blessés, dont la plupart étaient des enfants et des femmes, et plus de 14 000 personnes disparues.
L’accord de cessez-le-feu a été conclu après une guerre génocidaire « brutale » sioniste dévastatrice dans la bande de Gaza, qui a duré 15 mois et a tué plus de 47 000 personnes, blessé plus de 111 000 autres, la disparition de 10 000 personnes et le déplacement de 85 % des citoyens (soit plus de 1 900 000 personnes).
Environ 1 600 000 de Gazaouis vivent actuellement dans des abris et des tentes dépourvus des éléments minimaux nécessaires à la vie humaine, au milieu d’une destruction massive et sans précédent des infrastructures et des biens des citoyens.
