Cisjordanie – CPI
À Beituniya, à l’ouest de Ramallah, un grand rassemblement a eu lieu où les habitants ont accueilli les prisonnières libérées par la résistance à Gaza, après leur sortie des prisons de l’occupation. Les drapeaux de Hamas ont été brandis, et des slogans en soutien aux Brigades al-Qassam ont retenti.
Dès leur libération, les prisonnières ont envoyé un message de fidélité aux habitants de Gaza et à leur résistance, remerciant la région pour les sacrifices et les vies données pour leur liberté.
Le sang fait fleurir la liberté
La prisonnière libérée Dalaal al-Arouri, sœur du martyr commandant Saleh al-Arouri, a déclaré que le sang des martyrs de Gaza avait fait fleurir la liberté en Cisjordanie. Elle a affirmé que la liberté est la plus grande bénédiction, mais qu’elle a un prix élevé, un prix de sacrifice et de grande consolation, mais c’est dans le chemin de Dieu.
La prisonnière libérée Amal Shuja’iya a, de son côté, exprimé que tous les mots de remerciement et de gratitude ne suffisaient pas pour exprimer la reconnaissance envers Gaza et ses sacrifices.
Elle a expliqué que les prisonnières ont traversé des moments difficiles et ont subi un traitement très mauvais de la part des forces d’occupation avant leur libération.
Libération incomplète sans la liberté de Gaza
Après avoir retrouvé sa famille, la prisonnière libérée Hadil Shatara a affirmé que la joie était incomplète sans la liberté des habitants de Gaza, exprimant des sentiments partagés entre la joie de la liberté et la douleur pour les martyrs de Gaza. Elle a précisé que la liberté des prisonniers a un prix élevé, mais que les libérés seront à la hauteur de ce sacrifice.
Notre stabilité vient de la stabilité de la résistance
De son côté, la journaliste et prisonnière libérée Bushra al-Tawil a insisté sur le fait que notre victoire provient de la victoire de Gaza, et notre stabilité découle de la stabilité de Gaza, qui reviendra meilleure qu’avant. Elle a ajouté que la liberté et la fermeté ne peuvent être compensées, et que les prisonnières attendaient ces moments malgré l’isolement et les difficultés d’accès à l’information.
La prisonnière libérée Rasha Hijawi de Tulkarem a également exprimé sa tristesse et sa douleur pour ce que les habitants de Gaza ont enduré, et les sentiments mélangés qu’elle ressent dans ces circonstances.
Elle a mentionné que la situation dans les prisons de l’occupation est difficile, avec des cas de répression, de menottage, de menaces de chiens, de brutalité et un traitement très mauvais.
La résistance a réussi à libérer 90 prisonnières et prisonniers de la Cisjordanie et de Jérusalem, dans le cadre de la première phase de l’échange de prisonniers de la seconde transaction des Libérateurs.
