Jénine – CPI
Plusieurs citoyens ont été blessés par des balles des soldats de l’Autorité palestinienne (AP), qui ont tenté d’envahir aujourd’hui, dimanche, l’intérieur du camp de Jénine, alors que son siège et son agression se poursuivent depuis 39 jours.
Des sources locales dans le camp de Jénine ont rapporté que des ambulanciers ont transféré une personne blessée du camp de Jénine, tandis que des explosions successives ont été entendues à l’intérieur du camp.
Les soldats de l’AP ont transformé les bâtiments Al-Rabi’ et Al-Rayyan en casernes militaires, et leurs snipers sont montés aux étages supérieurs pour tirer sur les résidents.
Le bataillon résistant de Jénine a averti les habitants du camp et de la ville de ne pas se trouver sur les toits des maisons ou dans les zones où pourraient se dérouler des affrontements avec les soldats de l’AP, qui prennent pour cible chaque objet en mouvement avec des balles.
Les soldats de l’AP assiègent le camp de Jénine, pour le 39e jour consécutif, avec une campagne d’arrestations, qui comprenait les jeunes hommes Ibrahim Jarar, Muhammad Suqiya et Ibrahim Abou Tabikh.
Un dirigeant du bataillon de Jénine a confirmé que toutes les initiatives liées à la fin des événements du camp sont suspendues, en raison d’une décision politique émise par le président de l’AP.
Le chef a expliqué que « chaque fois qu’ils reçoivent des messages des plus hautes dirigeant de l’AP , la solution pour eux est soit de continuer la campagne militaire, soit que les résistants rendent leurs armes et se rendent eux-mêmes ».
Il a souligné que cette option est inacceptable pour nous et pour la résistance, ajoutant que « tout dialogue pour mettre fin à la crise dans le camp de Jénine doit être basé sur le fait de ne pas toucher aux armes de la résistance, et nous sommes prêts à discuter de tout».
Il a souligné que « la majorité des soldats des forces de sécurité du camp de Jénine sont détenus au quartier général de la sécurité, en raison des événements, sous l’accusation d’avoir fourni des informations au bataillon ou d’avoir participé à des activités de résistance ».
Il a déclaré que « le porte-parole des services de sécurité de l’AP a affirmé que 247 hors-la-loi (selon ses allégations) ont été arrêtés, mais la vérité est que seulement 5 membres blessés du bataillon ont été arrêtés, et le reste était principalement des résidents du camp, des proches des martyrs et des prisonniers libérés, et parmi eux se trouvaient des médecins.