Un nourrisson est mort dans une tente, victime du froid extrême dans la zone des Mouwassi, au sud de la bande de Gaza. Le ministère de la Santé a indiqué que l’armée d’occupation israélienne a commis trois massacres, causant la mort et des blessures à des dizaines de personnes au cours des dernières 24 heures.
Des sources médicales ont précisé que le nourrisson « Aïcha Adnan Sufyan al-Qassas » est décédé dans la matinée de vendredi, en raison du froid intense dans une tente située dans la zone des Mouwassi, à Khan Younis.
Près de 2 millions de personnes déplacées, sur les 2,4 millions d’habitants de Gaza, vivent dans des conditions humanitaires extrêmement difficiles, en raison de la grave pénurie de biens de première nécessité ainsi que de l’approvisionnement en eau et en nourriture.
Les souffrances des déplacés, notamment ceux vivant dans des tentes usées faites de tissu ou de nylon, ainsi que dans des centres d’hébergement, s’aggravent avec les tempêtes et les vagues de froid frappant Gaza. Ils sont incapables de chauffer leurs enfants en raison du manque de matériel, tandis que de nombreuses tentes sont envahies par la pluie.
Avec l’arrivée du deuxième hiver depuis le début de la guerre d’extermination contre Gaza le 7 octobre 2023, les déplacés, dont les tentes sont en mauvais état, affrontent un hiver rigoureux sans aucune protection contre la pluie ou le froid. Ils luttent pour empêcher leurs tentes de s’effondrer sous le poids de l’eau ou à cause des vents violents.
D’autre part, le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que le bilan de l’extermination israélienne a atteint 45 206 morts palestiniens et 107 512 blessés.
Dans son rapport quotidien, publié ce vendredi, le ministère a indiqué : « Le bilan de l’agression israélienne a atteint 45 206 martyrs et 107 512 blessés depuis le 7 octobre 2023. »
Le ministère a ajouté que l’armée israélienne a commis trois massacres contre des familles dans la bande de Gaza, faisant 77 martyrs et 174 blessés, dont les corps ont été transférés aux hôpitaux dans les dernières 24 heures.
Le ministère a également signalé qu’il y a « un certain nombre de victimes sous les décombres et dans les rues », et que les équipes de secours et de défense civile n’arrivent pas à atteindre ces victimes.
Plusieurs fois, les équipes de défense civile et d’ambulances à Gaza ont déclaré qu’elles ne pouvaient pas accéder à certaines zones où l’armée israélienne se déploie, pour récupérer les corps ou sauver les blessés, en raison de la dangerosité de la situation sécuritaire et des attaques délibérées contre elles.
