Istanbul – CPI
Le bureau des Nations Unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés a déclaré vendredi que les frappes d’Occupation « néonazie sioniste » contre les zones de déplacement dans la bande de Gaza « constituent un crime de guerre ».
Cela a été déclaré dans un communiqué publié par le bureau des Nations Unies, diffusé par le site « Nouvelles des Nations Unies ».
Le bureau a demandé la réalisation «d’enquêtes indépendantes » sur les attaques contre les tentes des déplacés Gazaouis, depuis le 7 octobre 2023.
Le bureau a indiqué qu’un raid aérien sioniste a frappé, mercredi, un site temporaire de tentes pour les déplacés, abritant 21 familles dans la région de Mawasi, au sud de la ville de Khan Younès, dans la bande de Gaza, qui avait été déclarée, par Israël (Occupation sioniste), une « zone humanitaire sûre ».
Le bureau a précisé que le raid et les explosions qui l’ont accompagné ont « détruit toutes les tentes, tuant au moins 23 Palestiniens, dont au moins 4 enfants, une femme enceinte, et ont blessé d’autres personnes grièvement ».
Le bureau a précisé que cette frappe représente « la 7e attaque contre les tentes des déplacés, au cours des deux dernières semaines, ce qui a tué au moins 34 Palestiniens, dont 10 enfants et 3 femmes ».
Il a ajouté que « presque tous les habitants de Gaza ont été déplacés, plusieurs fois, en raison des ordres répétés d’expulsion par l’armée d’Occupant « fasciste sioniste » et ses bombardements continus ».
Le bureau des Nations Unies a mentionné que « le rythme des attaques contre les sites de déplacement soulève des inquiétudes quant à l’incapacité d’Israël (entité occupante sioniste) à respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire, notamment les principes de distinction, de proportionnalité et de précautions dans les attaques ».
Il a déclaré : « En fonction des circonstances, ces frappes peuvent constituer une attaque délibérée contre des civils, ce qui constitue un crime de guerre, et elles peuvent également représenter un crime contre l’humanité si elles sont commises dans le cadre d’une attaque systématique à grande échelle contre la population civile ».