Ramallah – CPI
L’Autorité des affaires des prisonniers et des libérés a publié, ce mercredi, une liste des noms de plusieurs détenus de la bande de Gaza et des lieux où ils sont détenus dans les prisons et camps de concentration israéliens.
L’Autorité des prisonniers a précisé dans un communiqué que des informations avaient été obtenues concernant les lieux de détention des prisonniers, comme suit :
- Abdel Aziz Zeyara / Prison de Negev
- Mohammed Khader Mohammed Abu Asr / Negev
- Nabil Hassan Ali Abu Al-Omrane / Negev
- Ahmed Mohammed Hamad Loul / Negev
- Bilal Mar’i Ali Shamali / Negev
- Mohammed Fakhri Mohammed Aqra’ / Negev
- Ahmed Nahed Ahmed Abu Taha / Nafha
- Mohammed Munir Salim Abu Awda / Negev
- Abdel-Moizz Hassan Hussein Dahlan / Ofer
- Youssef Suleiman Humaidan Abu Awda / Negev
- Fadi Munir Abu Shala / Negev
- Farid Mohammed Ghulam Al-Hindi / Nafha
- Hassan Sami Al-Kilani / Negev
- Louay Ibrahim Sahoul / Negev
- Ahmed Samir Al-Zananeen / Negev
- Ashraf Mohammed Abu Warda / Negev
- Maher Zakaria Mahmoud Zaqout / Nafha
- Ahmed Eid Youssef Abu Ashma / Negev
- Mohammed Khamees Abu Jarad / Negev
- Abdel-Razzaq Sayam / Nitsan
- Mohammed Khalil Hassan Al-Muqayed / Sdeh Teyman
- Mohammed Youssef Abdel-Rahman / Sdeh Teyman
- Ali Sami Abu Youssef / Ofer
- Ahmed Mohammed Khalil / Ofer
- Moayed Mohammed Robin Hassan / Ofer
- Abdel Allah Abu Adh / Negev
- Fadi Wael Khalil Al-Attar / Ofer
- Khalil Ismail Khalil Al-Najjar / Negev
- Sari Iyad Ibrahim Jundiye / Negev
Il y a deux jours, le Centre de Palestine pour les Études des Prisonniers a révélé que l’occupation israélienne continue de détenir plus de 2000 prisonniers de la bande de Gaza, arrêtés lors de la guerre d’extermination en cours contre la bande depuis le 7 octobre 2023.
Il a expliqué dans un communiqué que les crimes de l’armée d’occupation dans la bande de Gaza ne se limitaient pas au nettoyage ethnique et au meurtre systématique de dizaines de milliers de personnes, ainsi qu’à la destruction de toutes les manifestations de la vie dans la bande, mais qu’elle avait également commis le crime d’arrestations collectives de milliers de personnes et d’exécutions extrajudiciaires de centaines d’entre eux, froidement.
Le centre a indiqué que « les cas d’arrestation ont dépassé les 8 000, provenant de toutes les villes et localités de la bande, du nord au sud, après des raids sur des maisons et l’assaut des centres d’hébergement dans les écoles et hôpitaux, dont le dernier fut l’arrestation d’environ 1 000 citoyens lors de la nouvelle invasion de régions du gouvernorat de Gaza-Nord, en particulier du camp et de la ville de Jabaliya ».
Il a précisé que l’occupation a libéré la majorité des détenus après les avoir interrogés dans des conditions cruelles et mortelles, ce qui a conduit à la mort de certains d’entre eux en raison de la torture sévère, interdite au niveau international, après avoir passé des périodes variant entre 3 mois et un an.
Selon les témoignages de prisonniers de Gaza récemment libérés, ils ont confirmé avoir subi des tortures cruelles qui ont atteint leur dignité et leur humanité. Ils ont été attachés et aveuglés pendant de longues périodes, souvent pendant plus d’une semaine sans interruption. Ils ont été frappés sur tout le corps, privés de leurs besoins naturels, contraints de les faire dans leurs vêtements, et cela a laissé des traces de liens sur les corps des libérés, entraînant des gonflements dans leurs membres.
Le centre a indiqué que l’occupation continue de pratiquer le crime de disparition forcée contre les prisonniers de la bande de Gaza, les empêchant de recevoir des visites sous toutes leurs formes, à l’exception de quelques-uns qui ont été autorisés à rencontrer un avocat dans les prisons de Negev et Ofer. Cela permet à l’occupant de commettre toutes les violations contre eux à l’abri des institutions juridiques internationales et de lui offrir un large espace pour continuer de pratiquer tous les types de meurtres et de tortures sans entrave.
