Le Caire-CPI
Le ministre des Affaires étrangères égyptien, Badr Abdel-Ati, a assuré le refus de son pays de toute présence militaire israélienne dans la partie palestinienne du passage de Rafah et dans le corridor de Philadelphie au sud de la bande de Gaza.
Lors d’un entretien avec la vice-secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammad, qui participe au Caire à un congrès sur le renfort de l’intervention humanitaire à Gaza, le chef de la diplomatie égyptienne a souligné l’importance du soutien de la communauté internationale aux efforts fournis pour introduire les aides humanitaires dans la bande de Gaza. Il a exhorté les participants au congrès pour adresser un message politique clair et tranchant pour arrêter immédiatement la guerre et les agressions israéliennes quotidiennes qui violent le droit international et le droit humanitaire.
Abdel-Ati a assuré le soutien de son pays à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) et aux mesures israéliennes qui la ciblaient afin d’entraver son travail dans les territoires palestiniens. Il a appelé les Nations Unies à refuser toute proposition cherchant à remplacer l’UNRWA par une autre instance.
Le 28 octobre dernier, la Knesset israélienne a voté l’interdiction des activités de l’UNRWA dans les territoires occupés.
Le 4 novembre dernier, les autorités d’occupation israélienne ont informé les Nations Unies de leur décision de geler l’accord de 1967 relatif au travail de l’UNRWA, ce qui implique l’interdiction des activités de l’Office onusienne à partir de l’entrée en vigueur de cette décision dans les trois mois prochains.