Beyrouth-CPI
Le mouvement de la résistance islamique Hamas a renouvelé sa position de traiter positivement toute proposition qui garantit un arrêt de l’agression israélienne et un retrait des forces d’occupation de la bande de Gaza avec le retour des déplacés et un sérieux échange de détenus.
Le dirigeant de Hamas, Oussama Hamdane, a présenté dans un point de presse le communiqué de son mouvement assurant que le seul moyen pour mettre fin à la guerre et conclure un échange de détenus est de retourner à l’accord du 2 juillet dernier et à la résolution 2735 du Conseil de sécurité des Nations Unies, d’où la nécessité d’intensifier les pressions sur Netanyahou qui assume toute la responsabilité de mettre en échec les efforts des médiateurs le long des mois derniers et de laisser les détenus israéliens périr à Gaza.
Hamdane a rappelé que depuis un mois l’occupant israélien assiège le nord de la bande de Gaza et affame les habitants pour les obliger en vain à quitter leurs maisons de sorte que plus de 100 mille Palestiniens se trouvent désormais privés de tout élément de nécessité vitale alors que plus de 1800 martyrs majoritairement des enfants et des femmes ont été tués par les bombardements et les tirs incessants.
Le Hamas a assuré que ces massacres se déroulent avec une complicité et un soutien, militaire et politique, totale de l’administration américaine et d’un nombre de pays européens au milieu d’une passivité et d’une réticence de la communauté internationale.
Revenant sur le dossier interne, le dirigeant de Hamas a révélé que des rencontres avec les « frères dans le mouvement de Fatah » ont été effectuées sous les auspices de l’Egypte et que les deux partis ont discuté les différents sujets, notamment la guerre sur la bande de Gaza et les moyens pour contrer les stratagèmes de l’occupant israélien et ceux qui le soutiennent. Il a ajouté que les Palestiniens considèrent que la manière de gérer les affaires dans la bande de Gaza et en Cisjordanie reste une affaire purement palestinienne et doit être résolue d’une manière consensuelle.
