Gaza – CPI
Le porte-parole de la Défense civile de Gaza a déclaré lundi que l’armée israélienne pratique une politique de famine, d’épuisement et de mauvais traitements envers les Palestiniens à Jabalia, et qu’elle utilise une force excessive pour vider la zone de ses habitants et les forcer à fuir Gaza.
Basal a ajouté dans des communiqués de presse depuis la ville de Gaza que l’armée israélienne affame les citoyens en imposant un siège étouffant sur la zone, puis en menant des bombardements et des incursions terrestres, ce qui signifie que « quiconque ne mourra pas des bombardements mourra de faim ».
Il a souligné que certaines des familles que les équipes de la protection civile ont pu atteindre ont déclaré qu’elles « n’avaient pas mangé depuis cinq jours depuis qu’elles ont été prises pour cible par les forces d’occupation », selon Anadolu.
Il a souligné que l’armée israélienne, après avoir bombardé les zones résidentielles, bombarde désormais les centres d’hébergement et tous les rassemblements d’habitants pour les forcer à partir et à migrer vers Gaza.
Il a poursuivi : « L’occupation a non seulement forcé les citoyens à fuir, mais a également procédé à des bombardements, à des meurtres, à des tortures et à des insultes contre des citoyens, laissant un grand nombre d’entre eux martyrs ou blessés. »
Il a souligné que les équipes de la protection civile ne peuvent pas accomplir leurs tâches de la manière requise en raison du manque de capacités et de la difficulté d’atteindre les sites de bombardement dans les zones que l’armée israélienne qualifie de « zones rouges dont l’accès est interdit ».
Il a expliqué que de nombreuses personnes blessées restent en vie sous les décombres pendant plusieurs jours après que leurs maisons ont été bombardées, mais que les équipes de secours ne peuvent pas les atteindre en raison des bombardements. Il a appelé les organisations internationales et la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’elles autorisent les équipes de défense et les équipes médicales à atteindre ces zones.
Basal a déclaré que plus de 600 Palestiniens ont été tués depuis qu’Israël a commencé son invasion de Jabalia le 5 octobre, soulignant que les corps de dizaines de morts se trouvent toujours sous les décombres et sur les routes inaccessibles aux équipes de défense civile.
Il a ajouté que l’armée israélienne a mis hors service le système de santé de la région et que les équipes médicales ne peuvent pas fournir de service compte tenu du siège continu, des bombardements et du manque de fournitures médicales.
Il a souligné que la plupart des blessés des bombardements israéliens arrivés à l’hôpital Kamal Adwan sont morts en raison de l’incapacité des équipes médicales à leur fournir des services médicaux adéquats en raison du manque de fournitures.
Basal a appelé les organisations internationales et la communauté internationale à assumer leurs responsabilités juridiques et morales concernant le meurtre et le génocide de plus de 200 000 citoyens palestiniens qui ont lieu dans le nord de Gaza.
Depuis plus de deux semaines, l’armée israélienne intensifie ses massacres et crimes de génocide contre les Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza, notamment dans le camp de Jabalia, où elle tue, détruit et cible des civils et des abris pour personnes déplacées, dans le silence international.
Le 5 octobre, l’armée israélienne a lancé des opérations de bombardement sans précédent sur le camp, la ville de Jabalia et de vastes zones du nord de la bande de Gaza, avant d’annoncer le lendemain le début de l’invasion de ces zones, sous prétexte d’« empêcher le mouvement Hamas de reprendre son pouvoir dans la région », tandis que les Palestiniens affirment qu’Israël veut occuper la région et déplacer ses habitants.
Avec le soutien américain, la guerre génocidaire israélienne en cours à Gaza depuis le 7 octobre 2023 a fait plus de 142 000 martyrs et blessés Palestiniens, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et de famine qui a tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées.
Tel Aviv poursuit ses massacres, ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.
