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Sun 20-October-2024

Les forces d’occupation agressent les agriculteurs à Salfit et à Ramallah, et rasent des terres à Naplouse.

dimanche 20-octobre-2024

Ramallah – Centre palestinien d’information

Aujourd’hui, dimanche, les forces d’occupation israéliennes ont empêché des agriculteurs palestiniens de récolter des olives dans deux villages des villes de Salfit et Ramallah, tout en détruisant des terres et en fermant une route à Naplouse.

Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont empêché la famille de Samara Ali Al-Ahmad de récolter des olives sur leur terrain situé dans la région de « Wadi Al-Atrash », au nord-est du village de Kafr Dikke, à l’ouest de Salfit.

Alors que les forces d’occupation et les colons réprimaient une action de soutien aux agriculteurs victimes d’agressions de la part des colons dans le village de Burqa, à l’est de Ramallah, environ 200 personnes, parmi des volontaires et des militants internationaux, ont participé à cet événement pour soutenir les agriculteurs lors de la récolte des olives.

Le village de Burqa subit des incursions et des agressions répétées de la part des colons, sous la protection des forces de l’armée d’occupation, avec des tirs de balles réelles dirigés contre les habitants et des attaques sur leurs biens.

À Naplouse, des engins de l’armée d’occupation ont déblayé des terres près de l’entrée du village de Sebastia, situé au nord-ouest de la ville de Naplouse, en Cisjordanie.

Des sources locales ont précisé qu’une pelleteuse de l’armée d’occupation a effectué des travaux de déblaiement près de l’entrée menant au site archéologique du village.

Il a été signalé que le village subit des incursions répétées de la part des forces d’occupation et des colons, dans le cadre d’efforts visant à contrôler le site archéologique.

De plus, les forces de l’armée d’occupation ont bloqué, avec des barrages de terre, la route reliant le quartier des logements populaires de la ville de Naplouse à la ville de Asira al-Shamaliya.

C’est la deuxième fois que les forces d’occupation ferment cette route en moins d’un mois, obligeant ainsi les habitants à emprunter des chemins alternatifs difficiles pour se rendre à leur travail.

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