Doha – CPI
Téhéran a adressé, via le Qatar, un message à Washington confirmant la fin de la phase de retenue, suite à la frappe de missiles iraniens qui a visé Israël mardi soir en réponse à l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’un raid israélien et à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, sur le sol iranien.
Al Jazeera a cité une source officielle iranienne d’Al Jazeera disant : « Nous avons confirmé dans notre message indirect à Washington que la phase de retenue unilatérale est terminée et que la retenue individuelle ne garantit pas les exigences de notre sécurité nationale. »
Cette déclaration ferme intervient après que l’occupation a menacé de reprendre l’attaque contre l’Iran sous prétexte de répondre à son attaque massive de missiles qui a frappé de nombreuses cibles militaires de l’occupation.
Selon le responsable iranien ; Le message confirmait que toute attaque israélienne entraînerait une réponse non conventionnelle qui inclurait des infrastructures.
Selon le responsable, le message iranien traitait de « la nécessité régionale de freiner l’entité sioniste et sa folie incontrôlée », comme il l’a dit.
En même temps, il a souligné que le message indirect de Washington indique clairement que Téhéran ne veut pas de guerre régionale, « mais que l’entité sioniste doit être pratiquement dissuadée ».
Mardi dernier, l’Iran a lancé environ 200 missiles en réponse à l’assassinat par Israël de Hassan Nasrallah et d’Ismail Haniyeh et à ses massacres en Palestine et au Liban, selon des déclarations iraniennes.
Mardi, l’Iran a lancé des dizaines de missiles sur Israël (180 selon l’estimation de Tel-Aviv), causant des pertes humaines et des dégâts matériels, notamment des bases aériennes militaires et la fermeture de l’espace aérien, tandis que des millions d’Israéliens se précipitaient vers des abris.
Israël a assassiné le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah et d’autres lors d’une frappe aérienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre, tandis que le chef du bureau politique du mouvement Ismail Haniyeh a été assassiné par un bombardement de sa résidence lors d’une visite à Téhéran fin juillet dernier, l’Iran a accusé Tel-Aviv de l’avoir assassiné.
