Hébron – CPI
Un certain nombre de citoyens ont été étouffés aujourd’hui, vendredi, suite à la répression par les forces d’occupation israéliennes d’une marche anti-colonisation dans la ville de Beita, au sud de Naplouse, et à la répression des citoyens du camp d’Al-Fawwar, au sud d’Hébron.
Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation ont réprimé la marche hebdomadaire de Beta, avec des balles réelles et des bombes lacrymogènes empoisonnées, ce qui a provoqué l’étouffement d’un certain nombre de citoyens suite à l’inhalation de gaz toxiques. Ils ont été soignés sur le terrain, et un citoyen a également été blessé par une bombe à gaz portative.
Les forces d’occupation ont pris pour cible des ambulances à proximité de Jabal Subeih, où elles ont tiré une bombe gazeuse directement sur une ambulance appartenant au Croissant-Rouge palestinien, endommageant son pare-brise.
La ville de Beita est soumise à des attaques répétées de la part des forces d’occupation israéliennes et des colonialistes, suite à l’établissement forcé de l’avant-poste colonial « Avitar » sur les terres citoyennes au sommet du mont Subeih.
Le 6 septembre dernier, les forces d’occupation ont tué Aisha-Nur Eci (26 ans), la solidaire américano-turque, alors qu’elle participait aux côtés des habitants de la ville de Beita à la marche hebdomadaire contre les colonies, rejoignant 17 martyrs qui ont été tués dans le mouvement de la ville depuis la création de l’avant-poste « Avitar » en mai 2021.
Dans ce contexte, un certain nombre de citoyens ont souffert d’étouffement après que les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut le camp d’Al-Fawwar, au sud d’Hébron.
Des témoins oculaires ont rapporté que les forces d’occupation ont pris d’assaut un certain nombre de quartiers et de ruelles du camp et ont tiré à balles réelles et des bombes lacrymogènes toxiques sur les citoyens et leurs maisons, provoquant l’asphyxie d’un certain nombre d’entre eux.
Les forces d’occupation ont récemment renforcé le siège du camp d’Al-Fawwar, dont l’entrée principale est fermée depuis le début du mois. Elles effectuent également des descentes quotidiennes dans le camp, perquisitionnant les domiciles des citoyens et les harcelant.