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Mon 23-September-2024

Démolition du village d’Al-Araqib pour la 230e fois par les autorités d’Occupation sioniste

lundi 23-septembre-2024



Ramallah – CPI

Aujourd’hui lundi, les véhicules et les bulldozers des autorités d’Occupation terroriste sioniste ont démoli, pour la 230ème fois, les tentes des habitants du village non reconnu d’Al-Araqib, dans la région du Néguev dans les territoires occupés en 1948, sous la protection renforcée des forces armées d’Occupation.

C’est la 8e fois que les autorités d’Occupation démolirent les tentes et les maisons abritant les habitants d’Al-Araqib, depuis le début de cette année, après les avoir démolies 11 fois en 2023, 15 fois en 2022 et 14 fois en 2021.

La première fois que l’Occupation nazie sioniste a démoli Al-Araqib, c’était le 27 juillet 2010, tandis que la dernière fois, c’était avant aujourd’hui, le 29 août de l’année dernière.

Les autorités sionistes refusent de reconnaître leurs droits de propriété sur la terre et les restreignent dans le but de les pousser à une migration forcée, en démolissant le village, en détruisant les cultures agricoles au bulldozer et en les empêchant d’accéder aux pâturages et d’élever du bétail.

Depuis le début de l’agression génocidaire barbare contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, l’armée d’Occupation terroriste sioniste a étendu la démolition d’installations palestiniennes en Cisjordanie, y compris des maisons, ainsi que le déplacement de milliers de Palestiniens et de centres de population, en particulier dans la zone C, qui est sous contrôle sioniste.

Entre le 7 octobre 2023 et le 12 août 2024, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a surveillé les violations, par les autorités d’occupation, en démolissant, confisquant ou forçant leurs propriétaires à démolir environ 1 380 installations palestiniennes dans toute la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.

Ces démolitions ont entraîné le déplacement de 3 100 Palestiniens, dont 1 375 enfants, soit plus du double par rapport à la même période, avant le 7 octobre, où 1 252 Palestiniens avaient été déplacés, dont 579 enfants, selon le bureau de l’ONU.

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