Gaza – CPI
Samedi matin, les autorités d’occupation ont libéré 9 prisonniers de la bande de Gaza, arrêtés pendant la guerre génocidaire en cours à Gaza depuis 11 mois.
Les neuf prisonniers sont arrivés à Gaza via la Croix-Rouge via le passage israélien de Kerem Shalom, et de là ont été transférés à l’hôpital européen de Gaza, dans la ville de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza.
Des traces évidentes de torture et d’ulcères sont apparues sur les corps des prisonniers libérés. Les médecins ont déclaré que des signes de fatigue, d’épuisement, de malnutrition et des traces de torture apparaissent clairement sur les corps de tous les prisonniers libérés.
Des sources locales ont publié les noms de certains des prisonniers identifiés : Muhammad Mahmoud Abdel Fattah Abdel Nabi, Suhail Saif al-Din al-Sik, Khaled Hatem Abdel Nabi, Sami Nabih al-Sufi et Muhammad Rami Tafesh.
Depuis le début de la guerre de génocide israélienne contre Gaza le 7 octobre, de nombreuses organisations palestiniennes et internationales de défense des droits de l’homme ont parlé de la détérioration des conditions dans les prisons de l’occupation, en particulier dans le camp de Sde Teman.
Depuis le début de la guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, les forces d’occupation ont arrêté des milliers de citoyens de la bande de Gaza.
Selon le chef de l’Autorité des Affaires des Prisonniers et Ex-Prisonniers, Qaddoura Fares, l’occupation détient environ 2 500 prisonniers, hommes et femmes, de la bande de Gaza dans les prisons de Sidi Teman, Antot, Ofer Askari et Negev.
Les autorités d’occupation traitent ces détenus contre lesquels il n’existe aucune preuve conformément à la « Loi sur les combattants illégaux de 2002 », qui est une détention similaire à la détention administrative, basée sur un dossier secret sans accusation claire, et sa durée est indéterminée.
