Londres – CPI
Le journal Guardian a déclaré que les forces armées d’Occupation sioniste sont accusées d’avoir utilisé une fillette de 10 ans comme bouclier humain, lors de leur attaque dévastatrice contre les territoires palestiniens occupés, dans le contexte d’une incursion au cours de laquelle ces forces sionistes ont encerclé le commandant de la Brigade de Toulkarem, Muhammad Jaber, connu sous le nom d’Abou Shujaa, où il a été tué et avec lui 4 résistants palestiniens.
Le journal s’ouvre sur un reportage, rédigé par Julian Borger et Sufyan Taha, sur l’expérience vécue par Malak Shehab (10 ans), lorsque les soldats occupants sionistes ont ôté la muselière de leur chien et l’ont pointé directement sur elle, après avoir fait sortir des femmes et 4 des enfants dans la rue, et l’ont gardée.
La jeune fille a supplié les soldats de la laisser avec sa mère, mais les soldats n’ont eu qu’une seule phrase en arabe poli : « Ouvrez les portes. Selon le récit de Malak, les soldats l’ont poussée jusqu’à chaque porte de la maison de sa tante et sont restés postés derrière elle. » Ils prêtaient à tirer sur quiconque se trouvait à l’intérieur.
L’armée d’Occupation terroriste sioniste a nié ces allégations de la famille Shehab, et un porte-parole de l’armée a déclaré : « De tels incidents contredisent le code de conduite de Tsahal, et selon une enquête préliminaire, cette histoire est fabriquée et n’a pas eu lieu », notant que des allégations similaires ont été faite lors d’une précédente invasion à Nour Shams, en avril dernier, l’armée les a également niées, comme l’explique le journal.
Ce fut l’expérience la plus terrifiante que Malak ait vécue lors du raid nazi sioniste, mais ce n’était pas la première de sa courte vie, car le camp de Nour Shams, situé dans la ville de Toulkarm en Cisjordanie, est connu pour sa tendance militante, et elle dispose de sa propre force armée, la Brigade Nour Shams.
Les raids sur le camp, ainsi que sur les camps de Jénine et de Faraa, étaient une répétition féroce d’un schéma qui s’est poursuivi pendant des décennies. Chaque fois, les soldats occupants sont venus à la recherche des militants, laissant derrière eux des civils dévastés et traumatisés, avant de se retirer. Puis le désordre a été nettoyé, dans le cadre d’une opération que certains généraux et experts sionistes appellent « tondre la pelouse ».
Le 28 août, l’armée d’Occupation fasciste sioniste a lancé une opération militaire, dans le nord de la Cisjordanie, la plus importante depuis 2002, alors que d’importantes forces ont pris d’assaut les villes de Jénine et Toulkarem, leurs camps, ainsi que le camp d’Al-Fara’a près de Tubas, avant de se retirer du camp d’Al-Fara’a, jeudi à l’aube, et de Toulkarem, le soir.
Parallèlement à son agression génocidaire barbare contre la bande de Gaza, depuis le 7 octobre, l’Occupation terroriste sioniste a étendu ses opérations en Cisjordanie, tandis que les colons extrémistes intensifiaient leurs attaques, causant; la mort de 676 Palestiniens, dont 150 enfants, de plus de 5 400 blessés et l’arrestation de plus de 10 200 personnes, selon le ministère palestinien de la Santé.
