New York – CPI
Le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré aujourd’hui samedi que le gouvernement israélien achète des publicités sur la plateforme « Google » « pour diffamer l’agence et empêcher les utilisateurs de lui faire des dons. »
Il a ajouté : « Dans le cadre de sa campagne visant à saper et à discréditer l’UNRWA, le gouvernement israélien a acheté des publicités sur Google pour empêcher les utilisateurs de faire des dons à l’agence et pour mener une campagne de diffamation contre elle. »
Lazzarini a souligné, dans un message sur la plateforme « X », que « non seulement cela nuit à la réputation de l’agence, mais, plus important encore, cela met en danger la vie de nos employés ».
Le commissaire de l’UNRWA a exigé que « les efforts délibérés visant à propager la désinformation soient stoppés et fassent l’objet d’une enquête ».
Il a souligné que « la diffusion d’informations trompeuses et fausses est toujours utilisée comme une arme dans la guerre contre Gaza », expliquant que « les entreprises, y compris les plateformes de médias sociaux, continuent de réaliser des profits en diffusant des informations trompeuses ».
Il a souligné « la nécessité de davantage de réglementations pour lutter contre la désinformation et les discours de haine » sur ces plateformes, notant que « l’UNRWA est la plus grande organisation humanitaire répondant à la crise à Gaza ».
L’UNRWA a été victime d’une attaque israélienne et d’une distorsion systématique sur fond d’allégations israéliennes contre 12 employés travaillant pour l’agence, ce qui a incité 18 pays et l’Union européenne à suspendre leur financement, mais certains de ces partis et pays sont revenus sur leurs décisions et ont débloqué des fonds pour l’agence après que les enquêtes de l’ONU ont prouvé que ces allégations n’étaient pas vraies.
L’UNRWA a été créé par une décision de l’Assemblée générale des Nations Unies en 1949 et a été autorisé à fournir assistance et protection aux réfugiés dans ses cinq zones d’opérations en Jordanie, en Syrie, au Liban, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
