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Fri 13-September-2024

Les colons établissent un avant-poste à Khan al-Ahmar

mardi 27-août-2024



Jérusalem occupée – CPI
Les colons extrémistes sionistes ont établi un nouvel avant-poste près du village bédouin de Khan al-Ahmar, à l’est de Jérusalem occupée.

Eid Yassin, chef du conseil du village de Khan al-Ahmar, a déclaré : « L’avant-poste colonial se trouve à seulement 150 mètres du village bédouin de Khan al-Ahmar, où 10 colons ont amené une tente et des générateurs électriques, dès le premier jour, ils ont commencé à attaquer le village de Khan al-Ahmar et les différentes communautés qui l’entourent. »

Il a ajouté que les colons représentent un danger pour les étudiants, alors qu’ils se dirigeront vers leurs écoles au début du mois prochain, car ils attaquent constamment les citoyens.

Il a ajouté que les attaques en cours s’inscrivent dans le cadre d’une politique systématique d’Occupation nazie sioniste contre la population bédouine, afin de la pousser à quitter ses colonies et à l’évacuer pour faciliter l’installation pastorale dans le désert de Jérusalem à Khan al-Ahmar.

26 de ces communautés sont situées dans le gouvernorat de Jérusalem et sont habitées, selon le Bureau des Nations Unies, par 4 856 Bédouins qui font face à des conditions de vie difficiles en termes de services de base, comme l’eau et l’électricité, en plus de la difficulté d’accéder aux centre de l’éducation et de santé.

Les 13 communautés bédouines de Jérusalem situées dans le cadre du projet de colonie dit « E1 » figureront sur le calendrier d’évacuation, en plus des 12 communautés situées à proximité de cet immense projet, qui fait partie du plan d’Occupation fasciste sioniste, connu sous le nom de « Le Grand Jérusalem ».

Entre début 2024 et fin juin, les colons extrémistes sionistes ont établi 17 avant-postes de colonisation sur les terres des citoyens en Cisjordanie.

Au cours de la même période, les forces armées d’Occupation terroriste sioniste ont réglé les situations de « légitimation » de 11 nouveaux avant-postes de colonies, par le biais des décisions du « cabinet » d’Occupation.

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