Ramallah-CPI
Le détenu administratif et leader du mouvement Hamas, Cheikh Mustafa Abu Arra, a été martyrisé après avoir été transféré de la prison Raymond à l’hôpital Soroka, en raison d’une grave détérioration de son état de santé, suite à une négligence médicale systématique.
L’Autorité des Affaires des Prisonniers et le Club des Prisonniers ont confirmé la nouvelle du martyre d’Abu Arra, originaire de la ville d’Aqaba, district de Tubas, et ancien prisonnier arrêté à plusieurs reprises depuis 1990. Il est marié et père de famille de sept enfants, et la durée totale de sa détention a atteint 12 ans. Il était l’un des déportés de Marj al-Zuhur en 1992.
L’occupation a de nouveau arrêté Abu Arra le 30 octobre 2023. Avant son arrestation, il souffrait de problèmes de santé difficiles et nécessitait un suivi médical strict. Cependant, dès son arrestation, il a été confronté, comme tous les prisonniers, à des mesures sans précédent, notamment la torture et la famine, en plus des crimes médicaux qui ont constitué les principales raisons de son martyre et de celui des autres prisonniers.
L’autorité et le club ont souligné qu’Abu Arra a fait l’objet d’un assassinat lent à son encontre dès son arrestation et sa privation de soins, dans le cadre des opérations d’assassinats systématiques menées par l’occupation par décision politique, et à l’instigation publique du ministre extrémiste (Ben Gvir), qui a appelé à tirer sur les prisonniers dans la tête pour résoudre le problème de la surpopulation carcérale.
L’Autorité et le Club ont tenu l’administration pénitentiaire d’occupation entièrement responsable du martyre d’Abou Arra, ainsi que du sort de tous les prisonniers et détenus, dont le nombre s’élève aujourd’hui à plus de 9 700, sachant que ce chiffre n’inclut pas tous le nombre des détenus de Gaza.
La Commission et le Club ont mis en garde contre l’arrivée d’un plus grand nombre de prisonniers, d’autant plus que le nombre de malades et de blessés a doublé à cause des crimes de torture, de famine et de négligence médicale.
Le Ministère des Prisonniers et des Ex-Détenus a condamné l’assassinat par l’occupation « israélienne » du leader captif Mustafa Abu Arra dans les prisons, rejoignant plus de 55 prisonniers martyrs tués par l’occupation dans les prisons depuis le début de la guerre génocidaire.
Le ministère a confirmé que plus de 38 prisonniers de la bande de Gaza qui ont été arrêtés par l’armée d’occupation pendant la guerre génocidaire dans la bande de Gaza ; Ils ont été martyrisés sous la torture et à cause de conditions de détention inhumaines, d’attaques systématiques contre les prisonniers depuis le 7 octobre et de la pratique des méthodes les plus horribles de mise à mort lente contre eux, sans responsabilité ni surveillance.
L’occupation « israélienne » arrête environ 5 000 prisonniers de la bande de Gaza, et il n’existe aucune information précise à leur sujet en raison des violations commises par l’occupation et de leur disparition forcée, qui constitue un crime contre l’humanité.
Le ministère des Prisonniers et ex-prisonniers de Gaza a confirmé avoir documenté des témoignages choquants et horribles donnés par un certain nombre de prisonniers nouvellement libérés de la bande de Gaza sur les pratiques brutales de l’armée d’occupation « israélienne », qui constituent des crimes contre l’humanité et violent tous les droits de l’homme, les règles et principes du droit international et humanitaire.
Il est à noter qu’avec le martyre d’Abou Arra, le nombre de prisonniers et détenus libérés depuis le 7 octobre s’est élevé à 19, et ce sont les seuls martyrs dont l’identité a été annoncée.
Alors que l’occupation continue de cacher l’identité de dizaines de détenus de Gaza morts dans ses prisons et ses camps, le nombre de martyrs du mouvement des captifs dont l’identité est connue depuis 1967 s’élève à 256, en plus des dizaines de martyrs de Gaza détenus et ceux qui ont été exécutés sur le terrain pendant la guerre.
La Commission des Prisonniers et le Club des Prisonniers ont renouvelé leurs appels et leurs exigences aux Nations Unies concernant la nécessité d’ouvrir une enquête internationale impartiale sur les crimes en cours contre les détenus et les prisonniers et les incidents d’exécutions sur le terrain.