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Wed 4-September-2024

Les dirigeants du gouvernement sioniste extrémiste attaquent la CIJ

vendredi 19-juillet-2024

Al-Quds occupée-CPI

Le Premier ministre de l’occupation, Benjamin Netanyahou, ainsi que les ministres extrémistes de son gouvernement, Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, ont attaqué la Cour internationale de justice (CIJ) après la publication de son avis consultatif sur les conséquences juridiques de l’occupation israélienne des territoires palestiniens depuis 1967.

Netanyahou a déclaré aujourd’hui, vendredi, que « notre peuple n’occupe pas sa propre terre ni l’héritage de ses ancêtres, et qu’aucune décision mensongère à La Haye ne déformera cette vérité historique. »

Le ministre des Finances, Smotrich, a déclaré sur la plateforme « X » que la réponse à la Cour internationale de justice à La Haye est l’instauration de la « souveraineté immédiate sur la Cisjordanie », c’est-à-dire l’annexion des territoires palestiniens occupés et l’expansion des colonies.

Pour sa part, le soi-disant ministre de la « Sécurité nationale », Ben Gvir, a affirmé que « la décision de la Cour internationale de justice prouve qu’elle est antisémite et nous n’accepterons pas ses décisions. »

L’État d’occupation, en tant que puissance occupante, a anticipé la publication de l’avis consultatif de la CIJ en faisant adopter par la Knesset dans la nuit de jeudi un projet de loi rejetant la création d’un État palestinien. Cette décision fait suite à celle de février dernier, qui avait refusé les reconnaissances internationales « unilatérales » de l’État palestinien.

La décision stipule que la « Knesset s’oppose fermement à la création d’un État palestinien à l’ouest du Jourdain », et considère que « la création d’un État palestinien au cœur de la terre d’Israël représenterait un danger existentiel pour l’État d’Israël et ses citoyens, et entraînerait la perpétuation du conflit israélo-palestinien ainsi que la déstabilisation de la région. »

Fin 2022, l’Assemblée générale des Nations Unis avait demandé à la CIJ d’évaluer « l’occupation prolongée d’Israël, ses activités de colonisation et son annexion » des territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, ainsi que les politiques associées du gouvernement israélien.

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