Gaza-CPI
Amnesty International a critiqué les ordres répétés de l’armée israéliennes aux habitants de Gaza pour quitter leur ville, y voyant dans les tentatives de déplacer les civils de force un crime de guerre notamment en l’absence de tout garantie pour leur retour et de lieux sûrs où ils peuvent se diriger.
L’ONG internationale qui défend les droits de l’homme, a assuré dans un communiqué publié vendredi que le fait de contraindre les habitants à quitter leurs maisons et leurs villes alors que les combats se poursuivent, met la vie des civils devant un danger réel.
Erika Guevara-Rosas, directrice générale de la recherche, du plaidoyer et des politiques au sein d’Amnesty, a déclaré que la sauvage attaque israélienne sur la bande de Gaza a fait plus de 38 mille morts et a causé « l’une des plus pires catastrophes humaines au monde », elle plaidé pour un cessez-le-feu urgent pour alléger la souffrance collective des citoyens et empêcher d’alourdir le bilan des victimes.
Le communiqué de l’ONG internationale a rappelé que malgré la résolution onusienne du 10 juin appelant toutes les parties à un cessez-le-feu, les négociations entre les israéliens qui doivent mener à la libération des détenus n’ont abouti jusqu’à maintenant à aucun résultat positif.
Guevara-Rosas a indiqué qu’une opération meurtrière menée par l’armée israélienne le 8 juin dernier pour libérer quatre détenus israéliens à Gaza a fait plus de 270 morts parmi les palestiniens, alors qu’une autre tentative israélienne de libérer deux autres détenus le 12 février a fait environ 100 morts palestiniens.
L’ONG internationale a assuré qu’elle a documenté les attaques directes et arbitraires contre les civils palestiniens et leurs biens ce qui constitue des crimes de guerre d’où la nécessité de mener une enquête internationale.
