Tue 25-June-2024

L’administration pénitentiaire de Raymond néglige de poursuivre l’état des détenus malades

dimanche 19-mai-2024

Ramallah-CPI

Le Comité des affaires des détenus et des libérés a déclaré que l’administration de la prison israélienne de Raymond refuse de poursuivre l’état des détenus malades ce qui a causé la dégradation de leur santé.

Le Comité a précisé dans un communiqué publié samedi que son bureau juridique est arrivé à visiter les détenus Mohammad al-Tous, Mourad Abu al-Rab et Taher Saleh, dans la prison de Raymond.

Les détenus ont révélé leur souffrance et celle de leurs camarades, notamment les malades, dans les prisons d’occupation. Ils ont assuré que l’administration pénitentiaire n’accorde aucune importance aux conditions dans les prisons et l’état de santé des détenus rangés par les maladies et légués à l’oubli sans médicaments, ni soins, ni traitements et analyses. 

Le « doyen des détenus », Mohammad Al-Touss, arrêté depuis 1985 et condamné à perpétuité, a qualifié les conditions d’incarcération de « plus pire possible », assurant qu’il n’a jamais vécu durant toutes ses années derrière les barreaux de pareils moments. Il a ajouté que les détenus subissent les punitions et les mesures répressives les plus sévères, même les détenus souffrant de maladies compliquées et chroniques subissent le même traitement haineux, extrémiste et raciste.

Al-Tous a indiqué qu’il souffre d’une déficience visuelle et qu’il avait subi une opération il y a deux ans mais les autorités pénitentiaires lui ont privé de poursuivre son traitement si bien qu’il ne peut voir actuellement que d’une distance très proche.

Le « doyen des détenus » a rapporté que dans sa cellule se trouve quatre détenus qui respirent d’une manière artificielle, à savoir Khalil Braqaa, Assaf Zahrane, Sameur Hachach et Assad Zaarab.

Il a décrit la ravage des maladies de la peau faute des produits d’hygiène, de désinfectants, de vêtements et de couverture propres.

Le détenu Taher Saleh, dans la détention administrative depuis quatre ans, a rapporté qu’il a ressenti une douleur atroce au niveau de sa tête et sa poitrine si bien qu’il a perdu conscience ce qui nécessité un massage cardiaque effectué par le médecin de la prison. Cette attaque a causé une paralysie faciale qui a touché sa mâchoire, son bras et sa jambe gauche avec une déficience de la mémoire.

L’administration pénitentiaire refuse toujours de transférer le détenu Salah à l’hôpital quoique son état de santé exige des séances de massage et soins électriques pour réactiver les nerfs.

Le Comité des détenus a mis en garde contre le crime de la négligence médicale qui met en danger la vie de dizaines de détenus palestiniens. Il a appelé à une intervention internationale urgente pour sauver les détenus malades pris entre les serres d’une administration privée de tout sentiment humain.

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