Ramallah-CPI
La Commission chargée des Affaires des Prisonniers et des Ex-Détenus a confirmé hier lundi que « les femmes détenues à l’intérieur de la prison de (Damoun) vivent dans un état d’isolement, à la lumière des souffrances quotidiennes qui leur sont imposées, comme le pratique l’administration pénitentiaire d’occupation de toutes les formes de torture et d’abus à leur encontre.
La Commission a révélé, dans un rapport qu’elle a publié et parvenu au Centre d’Information Palestinien, un certain nombre de mesures, de souffrances quotidiennes et de conditions de vie difficiles dans lesquelles ils vivent, représentées par « la coupure du monde extérieur en raison du retrait de tout regard visuel » et des appareils audio tels que la télévision et la radio, et la pénurie aiguë de besoins des femmes et d’autres nécessités de la vie qui atteignent le point de privation, afin d’affecter leur psychisme et de détruire leur condition humanitaire et nationale.
Elle a expliqué : « Parmi les mesures illimitées prises par l’administration pénitentiaire contre les détenues, il y a l’interdiction de celles-ci d’écrire ou d’enregistrer quoi que ce soit, en raison du manque de stylos et de papiers dans le département. »
Dans un contexte connexe, la Commission a documenté un cas difficile de détention que la détenue « H.S » a vécu, car « elle a été arrêtée après qu’une grande force de l’armée d’occupation a fait une descente dans sa maison, provoquant un état de terreur parmi ses enfants et les membres de sa famille, puis les soldats ont commencé le processus d’arrestation après lui avoir attaché les mains et lui avoir bandé les yeux » et ils l’ont emmenée dans la jeep militaire et dans les sous-sols de l’enquête.