Tue 25-June-2024

New York: La police attaque l’université de Columbia et arrête des centaines d’étudiants propalestiniens

mercredi 1-mai-2024

La police de la ville de New York a envahi le campus de l’Université de Columbia et arrêté des centaines d’étudiants solidaires de la Palestine, tandis que l’American Association of University Professors (AAUP) à l’Université de Columbia a déclaré que la direction de l’université est responsable de ce qui pourrait se produire.

Cela survient alors que les manifestations et les sit-in de protestation contre la guerre génocidaire sioniste à Gaza se poursuivent dans plusieurs universités américaines.

Le mouvement étudiant, qui s’est étendu à des dizaines d’universités, appelle à l’arrêt de la guerre brutale contre Gaza et à boycotter au niveau économique et académique l’entité usurpatrice néonazie sioniste (Israël).

La police a évacué les manifestants et les journalistes des environs de la salle Hamilton, où les étudiants et les enseignants de l’université ont installé un sit-in pour demander l’arrêt de la guerre barbare d’occupation sioniste contre la population civile de la bande de Gaza.

Le communiqué de l’Université de Columbia prétendait que des individus non affiliés à l’université dirigeaient le groupe qui a envahi et occupé la salle Hamilton, selon ses termes.

D’autre part, la présidente de l’Université de Columbia, Bollinger, a demandé à la police de New York de rester dans le campus, jusqu’au 17 mai, pour garantir qu’aucune autre tente de sit-in ne soit érigée, et a exigé la répression des manifestants.

Avant l’invasion, le maire de New York, Eric Adams, avait déclaré que les sit-ins à l’Université de Columbia devaient cesser et que des accusations seraient portées contre les étudiants manifestants, ignorant le droit des étudiants à exprimer leur opinion.

De son côté, le secrétaire de l’Éducation des États-Unis, Miguel Cardona, a déclaré qu’il n’y aurait pas de tolérance envers ceux qu’il a qualifiés de responsables du sentiment d’insécurité dans le campus, exprimant ainsi son soutien à la répression des étudiants et dénonçant ouvertement la double norme américaine en matière de libertés.

Lien court:

Copied