Ramallah-CPI
Le « Comité des affaires des détenus et des libérés » ainsi que le « Club du détenu palestinien » ont déclaré que l’administration pénitentiaire d’occupation israélienne poursuit sa politique d’harcèlement contre les membres de ses équipes juridiques notamment concernant les visites des prisons en reprenant les restrictions imposées après l’attaque du 7 octobre 2023.
Dans un communiqué commun, les deux organisations palestiniennes ont indiqué que les autorités pénitentiaires israéliennes refusent de répondre à leurs demandes de visiter les détenus, la réponse peut venir après plus de quinze jours et les détenus sont souvent battus avant de se rendre à la visite.
Le communiqué publié ce dimanche a indiqué que les équipes juridiques des deux organisations qui défendent les droits des détenus essaient toujours de briser ces mesures restrictives à travers les procédures légales en présentant de nouvelles demandes de visites et en saisissant les tribunaux.
« Les administrations pénitentiaires israéliennes travaillent d’une manière inédite à isoler doublement les détenus palestiniens et à élaborer de nouvelles méthodes pour les isoler du monde extérieur », a fait savoir le communiqué.
Ces mesures punitives des autorités d’occupation interviennent au moment où leur armée, avec un appui militaire et politique américain et européen, mène une guerre génocidaire dans la bande de Gaza tuant dans un bilan très approximatif plus de 33 000 Palestiniens et blessant plus de 76 000 autres, tout en poussant environ 85% de la population à quitter leurs maisons et leurs quartiers dans des conditions de famine et de privation totale.
