Gaza-CPI
Le réseau des droits de l’homme, EuroMed, a exprimé sa profonde consternation devant l’horrible massacre perpétré par l’armée israélienne dans le complexe médical d’al-Shifa à Gaza, ciblant tous ceux qui s’y étaient trouvés sans distinction entre corps médical, patients, blessés et civils déplacés n’accordant aucun égard ni à l’âge des citoyens ni à leur sexe.
L’EurMed a indiqué qu’il estime le nombre de victimes à plus de 1500, entre personnes tuées, blessées et perdues, dont la moitié serait des enfants et des femmes. Il a ajouté que ces chiffres fondés sur des témoignages et sur des observations directes restent très approximatifs vu que des dizaines de cadavres sont encore à l’intérieur du complexe et dans ses abords, des cadavres calcinés, d’autres avec des têtes coupées ou des organes amputées.
L’ONG européenne a ajouté que parmi les tués, il y a au moins 22 patients, exécutés ou morts sur les lits de l’hôpital. L’armée d’occupation a empêché intentionnellement l’introduction de la nourriture, de l’eau ni encore des médicaments tout en entravant l’entrée des secours et des représentants des organisations internationales pour évacuer les malades. Certains membres du cadre médical ont été expatriés d’autres arrêtés ou détenus et d’autres encore exécutés de sang froid.
L’opération militaire israélienne a laissé un ravage total dans le lieu, plusieurs parties du complexe médical, y compris la morgue, ont été bombardées ou brûlées.
L’EuroMed a souligné l’aspect systématique et intentionnel de ce crime exécuté par l’armée israélienne, il a considéré que ce type de ravage ne fait pas l’exception dans le complexe médical puisqu’il concerne tous les établissements sanitaires dans la bande de Gaza, ce qui reflète une détermination israélienne à semer le chaos dans la bande pour la rendre une région invivable.
Les forces armées israéliennes ont obligé plus de 25 mille palestiniens civils à quitté leurs maisons aux alentours de l’hôpital al-Shifa et ce après avoir commis d’horribles massacres ciblant les familles palestiniennes terrorisées et affamées. L’armée d’occupation avait détruit et brûlé, selon les premières estimations, plus de 1200 maisons dans les abords du complexe médical de la ville de Gaza, tout en ravageant les rues et toute l’infrastructure.
L’organisation européenne des droits de l’homme a assuré que l’armée israélienne n’a respecté aucune règle de la loi internationale humanitaire concernant la protection des civils, le traitement des malades et des blessés et le respect aux établissements sanitaires, ce qui confirme que l’occupant mène un vrai génocide et commet des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
L’EuroMed a appelé toutes les parties locales et internationales à conserver les traces des crimes israéliens et à documenter ce qu’il s’est arrivé, tout en incitant les rescapés d’appeler sur le numéro 00447775170355 pour présenter leurs témoignages.
Tout en avertissant les autorités d’occupation de poursuivre leur déni des lois internationales en continuant leurs massacres et leurs crimes contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza, l’EuroMed a appelé la société internationale à intervenir en urgence pour mettre fin à ce génocide et contraindre les autorités d’occupation à respecter les résolutions onusiennes et les demandes de la Cour internationale de justice.
