Gaza – CPI
Le bureau des médias gouvernementaux à Gaza a révélé que les forces d’occupation « israéliennes » ont menacé le personnel médical et les personnes déplacées à l’intérieur des bâtiments du complexe médical de Shifa de bombarder et détruire les bâtiments au-dessus de leurs têtes, ou les inciter à sortir pour enquête, torture et exécution.
Le « Bureau des médias » a déclaré dans un communiqué samedi à l’aube : « Nous avons reçu des informations provenant de l’intérieur du complexe médical d’Al-Shifa indiquant que l’armée d’occupation a menacé les équipes médicales présentes à l’intérieur des bâtiments de l’hôpital et les personnes déplacées. »
Il a exprimé sa ferme condamnation de « ce crime organisé », que l’armée d’occupation continue de commettre avec brutalité et vengeance, appelant tous les pays du monde à le condamner et à dénoncer sa répétition par l’occupation.
Il a tenu l’administration américaine, la communauté internationale et l’occupation « israélienne » entièrement responsables de la poursuite du crime contre le complexe médical de Shifa et contre le personnel médical, les blessés, les malades et les civils déplacés.
Le bureau des médias a appelé les pays du monde entier à condamner le crime de génocide commis par l’occupation et à jouer un rôle pratique pour mettre fin à cette guerre et mettre un terme aux massacres en cours sous diverses formes.
Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré qu’hier vendredi, les forces d’occupation ont arrêté environ 240 patients, leurs accompagnateurs et 10 membres du personnel de santé à l’intérieur de l’hôpital.
Le ministère a également déclaré que l’occupation avait bombardé plusieurs bâtiments et incendié le département artériel du complexe médical Shifa.
Des témoins oculaires ont rapporté que l’armée d’occupation avait demandé aux personnes coincées à l’hôpital de se rendre au milieu de tirs nourris et du bruit des explosions.
Pour le sixième jour, les forces d’occupation continuent de lancer une agression massive contre le complexe médical d’Al-Shifa et les personnes déplacées qui s’y trouvent, tuant près de 200 citoyens, en arrêtant des centaines d’autres, en les maltraitant et en forçant des centaines de personnes à fuir vers le sud.
