Doha – CPI
Hossam Badran, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré dimanche qu’il n’y avait rien de nouveau dans la capitale égyptienne, Le Caire, concernant les négociations de cessez-le-feu, soulignant que l’occupation tergiverse en refusant de répondre aux demandes des Palestiniens.
Badran a confirmé dans des déclarations à la chaîne de télévision américaine CNN que le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, refuse de répondre aux justes demandes palestiniennes concernant les besoins fondamentaux de la bande de Gaza.
Il a expliqué qu’il y a des facteurs qui doivent être pris en considération, à savoir « l’arrêt des opérations de massacre, le retrait de Gaza, l’autorisation de l’entrée de l’aide humanitaire et le retour inconditionnel des personnes déplacées ».
Une délégation du mouvement Hamas a quitté le Caire, le 7 mars, après des discussions qui ont duré plusieurs jours, tandis que le Qatar et l’Égypte travaillaient avec la participation des États-Unis d’Amérique, pour parvenir à un accord de trêve, sans parvenir jusqu’à présent à des progrès tangibles.
Plus tôt dans la journée, le journal Maariv a cité une source de sécurité israélienne de haut rang disant que celui qui s’entête sur la question de l’accord d’échange de prisonniers avec le Hamas est l’entité usurpatrice sioniste, à la lumière de rapports faisant état de désaccords entre les niveaux politique et professionnel du gouvernement d’occupation néonazie sioniste . Cela a fait échouer les négociations.
Une trêve a prévalu entre le Hamas et l’occupation terroriste sioniste pendant une semaine du 24 novembre au 1er décembre 2023, au cours de laquelle un cessez-le-feu a eu lieu, un échange de prisonniers a eu lieu et une aide humanitaire très limitée a été apportée à Gaza, avec la médiation des accords qataris-égyptiens-américains.
Le mois de Ramadan de cette année date à un moment où les autorités d’occupation néonazies sionistes poursuivent leur guerre dévastatrice génocidaire contre la bande de Gaza, faisant 31 045 martyrs, 72 654 blessés et des milliers de disparus, pour la plupart des femmes et des enfants, en plus de destructions massives des infrastructures et une catastrophe humanitaire, sans précédent.
