Genève – CPI
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré mercredi que « la situation dans la bande de Gaza est inhumaine ».
Ghebreyesus a ajouté : « Dans quel monde vivons-nous lorsque les gens ne peuvent pas obtenir de nourriture et d’eau ou lorsque ceux qui ne peuvent même pas marcher ne peuvent pas obtenir de soins ? »
Il a poursuivi : « Dans quel monde vivons-nous lorsque les équipes médicales sont exposées au danger des bombardements israéliens alors qu’elles font leur travail ? Dans quel monde vivons-nous lorsque les hôpitaux sont contraints de fermer leurs portes parce qu’il n’y a plus d’électricité ni de médicaments pour sauver les patients, et parce qu’ils sont la cible de l’armée israélienne ? »
Ghebreyesus a estimé que « la situation sanitaire et humanitaire à Gaza est inhumaine et continue de se détériorer ».
Il a souligné que « la bande de Gaza est devenue une zone de morts après la destruction d’une grande partie du territoire, plus de 29 000 personnes ont été tuées, de nombreuses autres ont disparu, elles sont présumées mortes et un très grand nombre a été blessé ».
Il a expliqué que « les niveaux de malnutrition aiguë dans la bande de Gaza ont considérablement augmenté depuis le début de l’agression ».
Le porte-parole de l’OMS a poursuivi : « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant. Les bombes doivent cesser de tomber et l’aide humanitaire doit être accessible. L’humanité doit prévaloir. »
Depuis le 7 octobre, l’armée d’occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza, avec le soutien américain et européen, alors que ses avions bombardent les environs des hôpitaux, des bâtiments, des tours et des maisons civiles palestiniennes, les détruisant au-dessus de la tête de leurs habitants et empêchant l’entrée d’eau, de nourriture, de médicaments et de carburant.
L’agression continue de l’occupation contre Gaza a entraîné la mort de 29 313 martyrs et la blessure de 69 333 personnes, en plus du déplacement de plus de 85 pour cent (environ 1,9 million de personnes) de la population de la bande, selon les autorités de la bande et les organismes internationaux et organisations.
